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Allocution de Sainte-Barbe (12/12/2009)
 

Mon général, messieurs les officiers généraux, messieurs les chefs de corps, messieurs les présidents, mesdames, messieurs, chers camarades,

C’est toujours une grande satisfaction de nous voir réunis une fois encore aussi nombreux pour notre Sainte-Barbe parisienne, et je vous salue au nom de la Fédération Nationale de l’Artillerie.

Permettez-moi tout d’abord d’adresser mes remerciements particuliers,

  • au général Irastorza, chef d’état-major de l’armée de terre qui nous honore de sa présence aujourd’hui,
  • au général Cuche, gouverneur militaire des Invalides pour son accueil dans ces lieux prestigieux
  • au général Durand, commandant l’Ecole d’Artillerie, « père » de l’Arme, pour l’organisation de cette fête ici à Paris,
  • au général Bresse, directeur du Musée de l’Armée , et à son bras droit, madame Leluc, qui depuis quelques années maintenant exerce son mécénat en partenariat avec nous au profit de cette manifestation,
  • et à tous les responsables et acteurs de cette journée.

Je voudrais maintenant aborder, en me limitant à l’essentiel, les quelques points qui me paraissent devoir retenir notre attention.

Cette année 2009 qui s’achève aura été celle des centenaires :

  • bicentenaire de la victoire napoléonienne de Wagram largement due à l’action de l’artillerie et de sa célèbre grande batterie de 100 pièces qui permît la percée du centre autrichien,
  • centenaire de la loi de 1909 qui, à la veille de la première guerre mondiale, réorganisa totalement notre artillerie et fut à l’origine de la création de nombre de régiments : les 54°, 61° RA, toujours là, fêteront donc leurs cent ans l’an prochain, tous nos vœux les accompagnent.

Que sera maintenant pour nous l’année 2010 qui s’avance ? Parmi nos nombreux projets et réalisations, je n’en évoquerai que trois :

  • Fonds d’aide sociale

Envisagé depuis quelques années déjà, créé au printemps 2008, il s’adresse aux artilleurs, membres de nos amicales ou adhérents directs, victimes d’accidents divers non couverts ou insuffisamment couverts par les dispositifs institutionnels ; ce fonds est opérationnel, ses statuts sont arrêtés et une ligne budgétaire a été votée et inscrite.

Il sera par la suite alimenté à partir des bénéfices tirés de la vente de notre ouvrage Artilleurs en Algérie : un défi relevé , de prélèvements sur les cotisations et des dons qui ne manqueront pas de nous parvenir.

Les montants de ces secours seront évidemment à la mesure de nos moyens, c’es-à-dire modiques ; mais en ces temps difficiles ils peuvent contribuer à l’amélioration de situations délicates.

Faîtes le connaître et n’hésitez pas à le solliciter.

  • Notre site internet

Créé depuis quelques années, aussi, nous nous efforçons sans cesse de l’améliorer dans ses diverses rubriques traitant pour l’essentiel de la vie de l’Arme, des associations, des retrouvailles, et d’une manière plus large de tout ce qui a trait à l’Arme. Nous venons encore de l’enrichir en y ayant fait figurer les deux premiers exemplaires de la lettre d’information du CEMAT précisément destinée aux associations.

Aidez nous à le faire vivre et progresser en le consultant et en nous alimentatnt en informations.

  • Mon troisième et dernier point a naturellement trait à nos amicales

2008 et 2009 resteront à n’en pas douter deux années marquantes pour notre Arme puisque quatre nouvelles amicales vont, du fait des dissolutions déjà réalisées ou à venir, être privées de leurs corps parrains.

Il s’agira donc en en 2010 de continuer à mettre sur pied, en concertation avec toutes les parties intéressées, une solution leur permettant de garder un contact avec une unité d’active de l’Arme la plus proche géographiquement ou fonctionnellement.

Pour les sol-air particulièrement touchés, une structure simple et souple de coordination de leurs amicales au sein de la FNA et s’appuyant sur l’unique régiment restant, le 54, a d’ores et déjà été créée.

L’ouverture des associations au personnel d’active est ensuite le projet que nous étudions actuellement pour renforcer encore les liens qui nous unissent, nous en reparlerons certainement.

Je terminerai maintenant en formulant quelques souhaits :

  • le premier a trait au prestige et à la pérennité de l’Arme. Ce que nous savons de son engagement en Afghanistan, et on vient justement de nous en parler, en dépit de la tristesse que nous causent les pertes subies, nous conforte dans cette fierté ;
  • et le deuxième que l’esprit associatif et le bénévolat, valeurs en nette perte de vitesse dans notre société actuelle, retrouvent quelques couleurs chez les artilleurs.
  • en souhaitant enfin que, comme toujours, rassemblés sou la houlette du père de l’Arme, artilleurs d’ative, retraités, de réserve, chefs de corps, présidents d’association et maicalistes nous portions toujours plus haut les couleurs de notre Arme commune, l’Artillerie.

Merci de votre attention. Excellente journée à tous.

ET PAR SAINTE BARBE ... VIVE LA BOMBARDE






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Fédération Nationale de l'Artillerie