Les systèmes de commandement servent avant tout à faciliter la circulation de l’information entre des éléments largement dispersés sur le terrain. Dans l’artillerie en particulier, le besoin s’en est fait plus particulièrement ressentir, depuis un demi-siècle, en pleine guerre froide, pour la mise en oeuvre des systèmes d’armes nuclèaires (PLUTON, puis HADES). Mais avec l’éclatement des dimensions de l’espace où l’artillerie doit maintenant intervenir (détection au plus loin, allongement de la portée et augmentation de la précision des munitions), le besoin s’est vite généralisé. A cet éclatement de l’espace s’ajoute la réduction des délais d’intervention pour faire face à une meilleure mobilité et à la fugacité des objectifs. Il s’agit aussi d’être exact au rendez-vous fixés par nos camarades interarmes, plus exposés et agissant dans un cadre espace temps plus restreint et qui attendent de l’artillerie, une grande réactivité, l’adéquation des effets aux buts recherchés et une grande précision. Sans oublier la prise en compte des contraintes inhérentes au partage de l’espace avec les actions interarmées et interalliées qui exigent une forte coordination des actions. Des systèmes se sont succédés au gré des évolutions technologiques. Nous allons vous en présenter quelques uns.