L’organisation de l’Artillerie > Tome B- Approches détaillées > 5- Organisation du XVIIIème post Révolution > C- La formation des officiers d’artillerie >
C- La formation des officiers d’artillerie

Retour

Du Corps Royal à la Révolution.

Sous l’Ancien Régime les officiers sortaient en quasi-totalité des écoles, à l’exception des officiers de fortune issus des bas-officiers.

La bonne qualité générale de ces bas-officiers dans le Corps royal a permis à beaucoup d’entre eux d’être promus officiers au cours des campagnes de la Révolution et de tenir leurs fonctions très convenablement, certains avec distinction, voire avec éclat.

Il y eut, bien sûr, des choix malheureux parmi ces pro- motions. Lespinasse écrivait en 1800, dans un rapport au Premier consul, que « dans l’artillerie le tiers des places de lieutenant en second donné à la classe des sergents depuis la Révolution a inondé ce corps d’officiers absolument impropres au service ». Pourtant l’artillerie avait été la première arme pour laquelle un arrêté de la Convention avait précisé, en pluviôse an II (février 1794) : « nul ne pourra être promu aux grades d’officier et de sous-officier s’il ne sait lire ni écrire ». Ce ne fut que huit jours plus tard que ces dispositions furent étendues aux autres armes, ainsi qu’aux grades de caporal... et de général !

Dans son rapport, Lespinasse concluait que l’artillerie ne devait plus admettre, comme officiers, que « des sujets ayant subi des examens ». C’était revenir aux règles de l’Ancien Régime.

Articles de cette rubrique

____________

Base documentaire des Artilleurs