La défaite de 1940 met définitivement un terme à l’ère du "Repérage français". Cette spécialité issue de la première guerre et développée en quasi autonomie durant vingt ans, montre ses lacunes à l’épreuve du combat, subit même pendant un temps une remise en cause de son utilité. Mais les repéreurs français savent tirer les leçons de la guerre et profitent de l’impulsion donnée par le Repérage américain pour faire renaître leur arme et lui donner sa véritable place dans le Renseignement. L’évolution des moyens et des missions du repérage témoignent d’une adaptation permanente et de la volonté de ses chefs de ne plus se laisser dépasser.