Obtenir du renseignement sur l’adversaire est une idée vieille comme le monde. Mais l’obtenir vite avec le maximum de précision reste longtemps un rêve, qui ne se concrétisera qu’avec l’arrivée de nouvelles technologies. Dès 1914, des techniciens s’intéressent au problème pour aller chercher l’information, au plus loin, dans le dispositif adverse, à partir de nos propres positions, avec des systèmes d’observation nouveaux ; ce sont les repéreurs au son ou aux lueurs... Mais la configuration du terrain est telle que les espaces cachés sont difficiles à pénétrer, il faut s’élever au-dessus du terrain. On y a pensé avec les ballons, on y pensera encore plus fort avec les avions. Au mieux, il s’agit d’apporter des images plus que des récits... C’est là toute l’aventure qui s’offre aux artilleurs des temps modernes.
Ce qui s’est appliqué à la contre-batterie a eu aussi un écho quand il s’est agi de combattre les aéronefs adverses. Les artilleurs antiaériens ont développé des matériels d’écoute qui sont présentés par ailleurs (œuvre du Commandant Charles Monnet) à cet endroit (cliquer sur ce lien).