Faisant référence aux années messines de l’Ecole
d’artillerie (1802-1870), l’artilleur de Metz se
chante sur un célèbre air d’opéra, écrit par Bellini
« Les Puritains » ( première présentation le
24 janvier 1835 ) qui est aussi la base musicale
de la « Galette », chant de tradition de l’Ecole
spéciale militaire de Saint-Cyr.
Il en existe de nombreuses versions, plus ou
moins grivoises, dont la dernière en date est imprimée
ci-dessous. Comme toutes les traditions,
celle-ci est évolutive, par un compromis subtil
entre la dynamique des corps de troupe et les
obligations du commandement de conserver à
nos manifestations une dignité de bon ton.
« Quand l’artilleur de Metz
Arrive en garnison,
Toutes les femmes de Metz
Prépar’ nt leur p’tite maison
Pour montrer le chemin
A l’artilleur coquin
Qui, bientôt en vainqueur
Entrera dans leur cœur.
REFRAIN
Artilleurs, mes chers frères
A sa santé, buvons un verre
Et répétons ce gai refrain :
Vivent les artilleurs, les femmes et le bon vin !
Quand l’artilleur de Metz
Demande une faveur,
Toutes les femmes de Metz
L’accordent avec chaleur.
Et le mari cornard
Craint l’artilleur veinard
Qui, malgré pluie et vent
Va toujours de l’avant.
Quand l’artilleur de Metz
Quitte sa garnison,
Toutes les femmes de Metz
Se mettent à leur balcon
Pour saluer au départ
Cet artilleur chicard
Qui leur a si souvent
Prouvé son dévouement.
Et par Sainte Barbe !!!
Vive la bombarde »
Vous pouvez aussi en avoir une interprétation particulière en écoutant cet enregistrement extrait du volume 5 des Chants des armées françaises :