Le 7°GAAMa (groupe d’artillerie antiaérienne de marine), unité formant corps, descendait du 7°RAC (régiment d’artillerie coloniale) par l’intermédiaire du I/7°RAAC (1° Groupe du 7° régiment d’artillerie antiaérienne coloniale).
Le 7° RAC
Le 29/12/1900 furent créés à Madagascar les Groupes autonomes I, II & III d’artillerie coloniale de Madagascar. Ils furent réunis le 19/9/1903 pour former le Régiment d’Artillerie Coloniale de l’Afrique Orientale Française (Tananarive, Diego-Suarez) qui devint, le 1er janvier 1904, le 7° Régiment d’Artillerie Coloniale.
De 1904 à 1905, le 7°RAC participa aux opérations locales de pacification.
Le 16/8/1912, le général Montignaut remit l’étendard du régiment au lieutenant-colonel Laferrere, chef de corps.
De 1914 à 1918, tout en participant à l’organisation de la défense de Madagascar, le régiment instruisit de nombreux Détachements à destination de la France, en guerre contre l’Allemagne.
Le 1/6/1921, le 7°RAC fut dissous et forma le Groupe Autonome d’Artillerie Coloniale de Diégo-Suarez et la Batterie d’artillerie coloniale de l’Emyrne.
Le 7° Régiment d’Artillerie Coloniale fut recréé le 11/4/1943, en Afrique Occidentale Française, à deux groupes et il rejoignit le Maroc en 1944.
En mai 1946, le régiment fut réduit à un seul groupe (1/7°RAC) stationné à Meknès et qui, avec un groupe d’instruction, forma le Groupement d’Artillerie Coloniale Antiaérienne et de Côte du Maroc. Le 12/6/1946, il regagna Casablanca.
Le 1/8/1947, le 1/7°RAC redevint autonome et reprit l’appellation de 7°RAC, stationné à Casablanca et Mazagan.
Le 1/7°RAAC
À la date du 1/1/1953, le 7°RAC prit l’appellation de 7°RAAC (régiment d’artillerie antiaérienne coloniale) mais fut réduit à un seul groupe (1/7°RAAC), le 1er février suivant.
Au cours des années 1954 et 1955, il participa à plusieurs opérations de maintien de l’ordre, au Maroc.
Le 11 juillet 1957, il perdit ses troupes africaines de statut local.
Le 27 mai 1958, le 1/7°RAC quitta le Maroc par voie maritime et débarqua à Oran, le 29 mai.
Le 3 juin 1958, le Groupe reçut sa nouvelle mission : renforcement du dispositif « radars-canons » sur la frontière ouest de l’Algérie avec emploi dans le secteur opérationnel de Colomb-Béchard et Tindouf. Il fit mouvement sur ce secteur le 17/6/1958.
Le 1/12/1958, il prit l’appellation de 1/7°RAAMa (régiment d’artillerie antiaérienne de marine).
Le 7°GAAMa
Envoyé en métropole à la fin de la Guerre d’Algérie, le 1/7°RAAMa rejoignit Colmar, sa nouvelle garnison, le 16/9/1962 et il y reçut l’appellation de 7°GAAMa (groupe d’artillerie antiaérienne de marine).
Elément organique divisionnaire de la 7° Division, il était équipé de canons tractés de 40 Bofors puis également de blindés antiaériens AMX13 bitubes de 30.
Le 7°GAAMa changea d’appellation et d’appartenance à Colmar, le 1/11/1970, et il y devint le 57°Régiment d’artillerie (métropolitaine).