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403- Historique du 403ème Régiment d’Artillerie
 

Le 3° RDCA (de l’Aéronautique)

Le 3° Régiment de DCA de l’Aéronautique (RDCA) est formé le 1er janvier 1920 à partir de diverses unités :

  • EM, PHR, 3° & 6° Compagnies de projecteurs provenant du 67° RA,
  • 4°, 5°, 6° & 7° Batteries de canons de 75, provenant du 66° RAA,
  • 456° Compagnie de mitrailleuses de 13,2 mm issues du 501° RIT,
  • 28° Compagnie d’aérostation provenant du 2° Groupe d’aérostation. La composition et l’implantation du 3° RDCA sont alors les suivantes :
  • TOUL : PHR, 3° & 6° Compagnies de projecteurs (plus 5° & 6° batteries formées le 1/4/1921),
  • PONT-SUR-SEINE : 1 compagnie,
  • GERMERSHEIM (Allemagne) : 2° & 5° Compagnies,
  • SATHONAY : 4° Compagnie,
  • KASSEL (Allemagne) : 11° & 12° Compagnies,
  • CORMEIL-EN-PARISIS : 13° & 14 Compagnies. Le 25/8/1922, la décision est prise de faire retour à l’Artillerie des formations de DCA, date à partir de laquelle les unités du régiment sont regroupées progressivement à Toul et à Metz.

Le 403° RADCA

Le 10 avril 1923, le 3° RDCA devient 403° régiment d’artillerie de DCA (RADCA) avec la composition et les implantations initiales suivantes :

  • TOUL : 1° Groupe de 75 autocanon (1° & 2° batteries), 3° Groupe de 75 sur remorque (7° & 8° batteries), 4° Groupe de 75 sur plate-forme (19° & 20° batteries), 1° compagnie de projecteurs, 1° compagnie mixte aérostiers-camouflage,
  • METZ : 2° Groupe de 75 autocanon (4° & 5° batteries), 5° Groupe de 75 sur plate-forme (19° & 20°batteries), 2° compagnie de projecteurs, 2° compagnie mixte aérostiers-mitrailleurs-camouflage.

L’étendard attribué au régiment porte dans ses plis l’inscription : « Grande Guerre 1914-1918 ».

Le 1er juillet 1926, le 403° RADCA est réorganisé, par échange croisé d’unités avec le 402° RADCA (EM, PHR, II/402 et III/402 contre EM, PHR, II/403, V/403 et compagnies de projecteurs). Entièrement stationné à TOUL, le régiment comprend alors :

  • Les 1°, 2° & 3° Groupes (autocanon de 75),
  • Le 4° Groupe (75 sur remorque),
  • Le 5° Groupe (75 sur plate-forme).

L’année 1929 voit la dissolution des 2° & 3° Groupes, et la transformation des 4° & 5° groupes en 2° & 3° Groupes.

En 1933, les 2° & 3° Groupes du 155° RAP (Strasbourg & Belfort) sont transformés en 4° & 5° Groupes du 403°RADCA.

1934 : création du 6° Groupe du 403.

1935 : transfert d’une batterie de 75 de Toul à Dijon.

Au 15 octobre 1935, l’organisation du régiment est la suivante :

  • TOUL (quartier Perrin-Brichambeau) : EM, PHR, 1° Groupe (75 autocanons) , 2° Groupe (75 sur remorque), 3° Groupe (75 sur plate-forme), 6° Groupe (75).,
  • STRASBOURG : 4° Groupe (75 sur plate-forme),
  • BELFORT : 5° Groupe (75 sur plate-forme).

Puis interviennent successivement :

  • en 1936, la dissolution du 3° Groupe et le transfert au 402° RADCA à Laon de la 8° batterie,
  • en 1938, la formation à Toul d’un nouveau Groupe (de DAT : défense aérienne du territoire), la création d’une nouvelle 8° batterie, et la création à Belfort d’une 9° Batterie (de DAT) placée au sein du 5° Groupe.
  • en 1939, la création de la 3° batterie de canons de 25 mm contre-avions.

Les écoles à feu ont lieu au camp de Suippes, puis à Antibes, Biscarrosse et Palavas (manches à air tirées par Breguet 19 puis Potez 25).

En 1936, lors des importantes grèves du Nord de la France, plusieurs batteries du régiment prennent temporairement position en DAT à Eulmont, Lenoncourt, Crevic et Viterne (autour de Nancy).

De novembre 1938 à mars 1939, une batterie de marche est constituée et déployée avec ses canons de 75 Mle 33 dans les Pyrénées (position de Caldegas entre Canigou et col de Puymorens) pour interdire le survol du territoire français aux avions espagnols.

La participation à la Deuxième guerre mondiale

A la veille de la deuxième guerre mondiale, le régiment comprend :

  • 5 Groupes (n° 1 à 5), à 3 batteries chacun (numérotées de 1 à 15), équipés d’autocanons de 75 Mle 1913 modifié 1934,
  • les 2 Groupes (n° 11 et 12) à 3 batteries chacun (numérotées de 31 à 36), équipés de canons de 75 sur remorque Mle 1917 modifié 1934,
  • 1 batterie de canons de 25 mm (dénommée 3° puis 6° batterie).

Ces unités sont affectées aux formations des Armées (IV°, V° & VII° et VIII° Armées). La plupart seront faites prisonnières.

À la mobilisation de septembre 1939, le 403°RADCA met sur pied les formations suivantes :

  • un Groupe (n° 13) à 3 batteries (numérotées de 37 à 39) équipées de canons de 75 sur remorque Mle 1917 modifié 1934,
  • vingt-cinq Groupes (n° 40 à 65) à 2 ou 3 batteries (n° de 121 à 197) équipées de canons de 75 mm de divers modèles,
  • ainsi que 5 batteries autonomes de canons de 25 (1016°, 1021), 1201°, 1230° & 1110° Batteries).

Ces unités sont affectées sous l’écusson du 403 à la DAT/DCA du territoire : 7° Région (Jura et Franche-Comté) et 20° Région (Alsace et Lorraine) ; elles se déploient dans toute la partie nord-est de la France (Saint-Dizier, Neufchâteau, Luxeuil, Vesoul, Besançon, Belfort, Sarrebourg, Saverne, Mützig, etc.) mais demeurent rattachées au Dépôt de guerre d’artillerie n° 420 de Toul sous l’écusson du 403.

Sont également rattachées à ce dernier des unités mises supied par des centres de mobilisation de l’Infanterie :

  • 11 compagnies de mitrailleuses mixtes de 8 et 13.2 mm,
  • 8 compagnies de guet.

Devant l’avance des troupes allemandes, un certain nombre d’entre elles sont amenées à trouver refuge en Suisse ou elles sont internées par les autorités helvétiques.

Les types de matériels d’artillerie mis en œuvre par le régiment ont alors été les suivants :

  • Auto-canon de 75 Mle 1913/34 sur châssis De Dion- Bouton,
  • Canon de 75 sur remorque Mle 1930 modifié (types 1930, 1932 et 1933) tracté par camion Panhard ou Latil,
  • Canon de 75 semi-fixe (plate-forme de 75Mle 1915/34),
  • Canon de 25 contre avion Mle 38,
  • Mitrailleuse de 13,2 sur tourelleau ou trépied.

Victoires aériennes du régiment :

Entre octobre 1939 et juin 1940, des tirs antiaériens nombreux sont effectués par les unités du 403° RADCA contre l’aviation allemande, d’où :

  • 9 réussites homologuées en mai et juin 40. Sont abattus : 1 Henschel 126, 3 Heinkel 111, 2 Messerschmitt 109, 3 Dornier 17,
  • 7 victoires reconnues : 1 Henschel 123 (Stuka), 1 Henschel 126 (avion reconnaissance), 2 Heinkel 111, 1 Dornier 17, 2 Junker 88. Ces tirs sont à porter aux crédits de la 11° batterie (4), de la 123° batterie (2), de la 127° Batterie du 1° Groupe, du 58° Groupe et des 149°, 154°,160°, 177°, 190° et 1016° Batteries.

Le régiment ne survit pas à la signature de l’armistice. Il est dissous en juillet 940.

Le 403°RAA de Bordeaux

Le 1er novembre 1948, à Bordeaux, le 403°RAA (régiment d’artillerie antiaérienne) de DAT est recréé à un Groupe (I/403), essentiellement à partir d’une batterie du 401° RAA (appelés du contingent 48/1) et de recrues du contingent 48/2 formées au 10° RAA. Son PC stationne au quartier Nansouty à Bordeaux, le 1/403 à La Rochelle.

Par transformation en Groupe de DCA lourd du 57° Bataillon d’infanterie, le Groupe II/403 est créé au camp de Souge le 1er avril 1950.

Par transformation du 433° Groupe d’artillerie antiaérienne légère (lui-même formé le 16 juin 1954 par apport d’effectifs venant du 403° RAA), le Grpoupe III/403 est créé le 1er septembre 1954 au camp de Souge à Bordeaux puis envoyé en 1954 à La Rochelle.

Participation à la guerre d’Algérie :

Le 15 septembre et le 1° octobre 1955, deux Groupes de Marche (n°1 & n°2 du 403° RAA) sont formés sur le type Bataillon TED/P.INF 107 comprenant une batterie de commandement , d’appui et des services (effectif 200) et 4 batteries à pied (effectif 150), avec des personnels d’active du régiment et des rappelés des derniers contingents libérés.

Ces deux Groupes embarquent à Marseille le 5 octobre 1955 à destination de l’Algérie et y deviennent unités formant corps le 1er juin 1956 avec les appellations de I/403° RAA et II/403° RAA.

Afin de coordonner l’emploi des deux groupes sont créés le 19 juin 1956 à Bordeaux l’État-major et la BCS de la Demi-brigade (de marche) du 403° RAA. Cet ensemble rejoint l’Algérie (Beni-Badel) en septembre 1956 et il y devient EM/BCS du secteur d’Aflou le 1er avril 1959, jusqu’à sa dissolution en septembre 1960.

Le I/403°RAA, débarqué à Oran, s’installe jusqu’en août 1958 dans la région d’Oued Choulg, Tlemcen et Lamoricière pour y mener avec succès des opérations de pacification (félicitations exprimées par le commandant du Secteur). Puis, mis à la disposition de la 4° Division d’infanterie, il rejoint le secteur d’Aflou à compter du 1/8/1958 et y participe aux opérations de pacification. Il est dissous sur place le 30 septembre 1960.

Le II/403°RAA s’implante également dans la zone opérationnelle de Tlemcen (Hafir, Matmura & Moutas) pour y mener jusqu’au mois de novembre des opérations de pacification des monts de Tlemcen et de la vallée du Khemis. Une de ses batteries occupe neuf postes de section : trois le long de la voie ferrée Oran-Oujda, trois en protection du barrage de Mechrouch et d’un tunnel ferroviaire voisin, trois sur l’axe routier Tlemcen - El Arricha. A partir de novembre 1957, il est reconverti en unité d’artillerie (sol-sol) « radar-canon » et il est déployé le long du barrage électrifié sur la frontière algéro-marocaine, de Tlemcen à Figuig, PC de El Aricha (zone de la 12°D.I.). Jusqu’en 1962, avec huit postes principaux (numérotes de R1 à R8) auxquels s’ajouttent plus tard quatre postes secondaires, commandés par les centres de renseignements et de direction des interceptions (CRDI) d’El Aricha et de Méchéria (zone de la 13°D.I.), il assure la surveillance du barrage et contribue par ses feux à son étanchéité. Il est doté initialement de canons de 105 mm (type HM2 ou L36) puis de canons de 90 mm US antiaériens associés aux radars Cotal et à des appareils de préparation de tir (APT HF ou PHF), complétés dans certains cas de radars anti-mortiers AN /MPQ 10, de canons de 75 de montagne italiens ou de mortiers de 120 mm. Il rejoint la métropole à la fin des hostilités pour être dissous à Sissonne le 31 août 1962.

Après le départ en AFN de la Demi-brigade du 403, les éléments restés à Bordeaux prennent le 1er juin 1956 l’appellation de Centre d’Instruction et Dépôt du 403°RAA (CID 403) qui devient le 1/6/1958 Centre d’Instruction du 403°RAA. Sa mission est d’instruire les recrues destinées aux unités antiaériennes en Algérie ; il est dissout le 31/8/1962 et devient à cette date Centre d’instruction du 41°RA.

Le 403°RAA, régiment Hawk

Le 1er décembre 1963 est formé à Landau (RFA) le Centre d’instruction du 403°RAA (CI 403). De type B5, il est rattaché provisoirement au 351° Groupe d’Artillerie. Le 1er mars 1964, ce CI est transformé en 403°RAA. Aligné sur le TED/G/950 (régiment Hawk à 1 BCS & 4 batteries de tir), le régiment comprend également un DSD (détachement de soutien direct) de l’Arme du Matériel et un Groupement d’instruction. Ceux de ses personnels qui viennent d’être formés sur le système d’arme américain Hawk, à Fort Bliss (El Paso, Texas, rejoignent le 14 avril 1964. Son étendard lui est remis le 28/11/1964 par le Général commandant l’artillerie des FFA. La perception des matériels Hawk s’échelonne fin 1964 - début 1965. Le régiment dispose pour sa propre autodéfense de véhicules semi-chenillés (HT M16).

Par suite du départ sur la barrière Otan du 402°RAA, les Groupements d’instruction du 402°RAA et du 403° RAA sont fusionnés à compter du 1/5/1966 en un seul Groupement d’instruction de type C12 qui est intégré au 403°RAA et formé des 11° & 12° Batteries.

Le transfert du régiment en métropole est décidé le 15 mars 1967 ; son installation sur l’ancienne base aérienne américaine de Chaumont-Semoutiers est effective à partir du mois de juillet 1967.

Le 403°RAA est alors chargé d’assurer en cas de nécessité la protection de deux bases de stationnement des Forces aériennes stratégiques situées dans l’Est de la France. À cette mission de défense aérienne vient s’ajouter celle de protection du Corps de bataille pour laquelle des études sont menées et des reconnaissances de déploiements effectuées dès le début de l’année 1968.

Initialement rattaché au Commandement de la VIème Région militaire puis, le 1/6/68, à celui de la 63°DMT (Division militaire territoriale), le régiment devient unité organique du 1er C.A. (Corps d’armée) le 1er novembre de la même année.

Le 403°RA

Le 403°RAA change d’appellation le 1/11/1970 et devient 403°RA (régiment d’artillerie). Ce changement d’appellation n’entraine aucune modification des missions du régiment, de ses structures et de son implantation.

La même année sont rattachées au régiment deux batteries de canons antiaériens dites « FAS », affectées chacune à la défense d’une base de la Force aérienne stratégiquec : les 8° batterie (canon monotube de 35 mm Oerlikon) à Saint-Dizier & la 10° batterie (canons Bofors de 40 mm) à Luxeuil.

Le 1er août 1977, le 403°RA devient élément organique du 2° Corps d’armée (PC à Offenbourg, en Allemagne).

À partir de 1978, ses matériels Hawk « de base » sont remplacés par des équipements améliorés (Programme de modernisation HIP).

Le régiment effectue ses écoles à feu Hawk annuelles au Centre d’Essais des Landes à Biscarrosse : tirs sur cible CT20 puis sur cible BEY remorquée par CT20.

Des éléments destinés à former la batterie d’instruction du 402°RA rejoignent Châlons-sur-Marne le 1/8/1978, entrainant la dissolution du Groupement d’instruction du 403°RA et de la 12° Batterie. Les recrues du régiment sont désormais formées dans la 11° batterie du 403°RA.

Ses deux batteries FAS sont dissoutes en 1980 et 1981.

Au cours du second semestre de 1983, le matériel Hawk reçoit la modification dite PIP (Product Improvement Program).

Le 22 octobre 1984, le régiment redevient Elément Organique du 1° C.A. (PC à Mercy-lès-Metz). Il reste rattaché territorialement à la 10°DB-63°DMT (PC à Châlons).

Au cours du second semestre de 1986, le régiment reverse ses Half-track M16 et perçoit des canons de 20 mm Modèle 53T1.

La participation à l’opération Epervier :

Après un court préavis, le 28/2/1986, le régiment projette par voie aérienne au Tchad un Détachement Hawk destiné à s’intégrer, au sein de l’Opération Epervier, à la Défense aérienne de la capitale N’Djaména ; il est constitué essentiellement par les matériels d’une batterie Hawk dont l’effectif est renforcé en personnels spécifiques, d’une équipe de liaison auprès de la Cetac de N’Djaména et d’ élément de soutien émanant du DSD du régiment, et allégé de la plupart de ses véhicules et conducteurs.

Pendant les presque trois années de présence d’un détachement Hawk au Tchad, les rotations de personnel s’y effectuent tous les quatre mois, assurées à tour de rôle par les 402° & 403° RA ; la mission y est remplie sans aucune interruption. Sur 11 détachements Hawk envoyés au Tchad, le régiment en aura fourni six (les n° 1,3,5,7,9,10).

Le 7 septembre 1987, une équipe de tir du régiment faisant partie du 5° Détachement Hawk Epervier qui est fourni en majeure partie par la 1° batterie du 403°RA, effectue sur ordre du chef-contrôleur de la défense aérienne locale un tir réussi contre un avion libyen de type Tupolev-22 qui menaçait gravement le dispositif français Épervier et la capitale tchadienne, apportant ainsi par le feu la preuve de sa haute valeur opérationnelle.

Dans les jours qui suivent, une équipe réduite issue du même Détachement effectue à Faya-Largeau, au nord du 16° parallèle, une reconnaissance de déploiement d’une batterie Hawk, sous la conduite du chef de corps du régiment spécialement missionné au Tchad à cet effet ; elle y est soumise à un double bombardement effectué par un avion Tu-22 libyen, le 10/9/87 après-midi.

La participation du Hawk à l’opération Epervier se termine en novembre 1989 et les matériels du régiment sont renvoyés ensuite à Chaumont en ordre dispersé.

Les dernières années du régiment :

Le 1/7/1990, le régiment devient élément organique de la 1ère Armée. Une Batterie des opérations y est créée le 12/9/1992.

Le 1/9/1993, le régiment passe à la Force d’Action Rapide (FAR), au sein de la 19ème brigade d’artillerie.

Des éléments isolés du Régiment participent à la Guerre du Golfe, à l’intervention humanitaire au Rwanda, au maintien de la paix au Liban ou en Bosnie et, en unités constituées, à diverses opérations dite de projection intérieure du type Vigipirate ou Polmar.

Faisant suite à la décision de professionnalisation des Armées donc de la FAR, la dissolution progressive du régiment commence en juin 1998 avec la suppression des 2° et 4° batteries. Avec les éléments restants, le régiment est affecté à la Brigade d’artillerie nouvellement créée et implantée à Haguenau, le 1/7/1998.

Le 403ème Régiment d’artillerie est une nouvelle fois dissout le 30 juin 1999. La garde de son étendard est confiée au musée de l’artillerie de Draguignan.

Son emblème portait dans ses plis l’inscription « Grande guerre 1914-1918 ». Depuis le 5 décembre 2004, il a été autorisé à porter également l’inscription « AFN 1952-1962 ».


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