Entre l’hiver 1943 et l’été 1944, le Corps expéditionnaire Français du Général Juin participe à tous les combats de la Campagne d’Italie : Monna Casale, Acquafondata, Le Belvédère, Monte Cassino, Le Garigliano. Cette dernière bataille, en mai 1944, à laquelle participent sept Régiments d’artillerie de campagne et neuf Groupes d’artillerie antiaérienne, permet la rupture de la ligne Gustav et l’ouverture de la route de Rome.
Jusque dans les années 1980, chaque Corps d’Armée dispose d’une artillerie de corps d’armée, qui donnera ensuite naissance aux Brigades d’artillerie.
Créé le 1er juillet 1998, par fusion de la 3e Brigade d’artillerie du 3e Corps d’armée de Lille et de la 19e Brigade d’artillerie de la Force d’action rapide de Maisons-Laffitte, la Brigade d’artillerie devient la seule grande unité de l’artillerie et l’une des quatre brigades d’appui spécialisées des Forces terrestres, avec la Brigade du Génie, la Brigade de Renseignement et la Brigade de Transmissions et d’Appui au Commandement.
La Brigade d’artillerie a compté jusqu’à six Régiments : les 1er RA (Belfort), 12e RA (Haguenau), 54e RA (Hyères), 57e RA (Bitche), 58e RA (Douai), 402e RA (Châlons-en-Champagne) et près de 6000 hommes. Elle regroupait l’ensemble des moyens d’artillerie spécialisés qui n’existaient pas dans les Brigades interarmes (LRM, Cobra, Roland, Mistral).
Elle assure leur préparation opérationnelle et leur mise sur pied pour la projection en OPEX.
Elle doit aussi mettre sur pied au profit des grandes unités interarmes de niveau 1 ou 2, un Centre de Mise en Œuvre (CMO) pour l’emploi des moyens d’artillerie conservés aux ordres à ce niveau.
Le 31 juillet 2009, elle ne comprend plus que 3 Régiments :
A la dissolution de la Brigade, le 1er et le 54e RA sont rattachés à la 7e Brigade Blindée.