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1939- La bataille de France : 1939-1940
 

Il est temps de rétablir la vérité sur les combats menés par l’armée française face à l’invasion allemande. Parmi ces combats, certains doivent leur conclusion victorieuse à l’artillerie.

En prélude, nous vous recommandons la visite de ce site : Le soldat français n’a pas démérité en 1940 .

Puis avant d’entrer dans la narration des épisodes les plus marquants où des artilleurs se sont distingués, nous vous proposons la visite de sites où certaines batailles sont particulièrement bien décrites :

  • La bataille de Gembloux eut lieu en mai 1940 et opposa les forces armées françaises (composées de troupes métropolitaines et de tirailleurs sénégalais et marocains) et allemandes. Elle se solda par une victoire tactique française mais ce triomphe ne put être exploité à sa juste mesure compte tenu de la défaite stratégique subie par les forces franco-britanniques.
    • La 1ère Division marocaine, grande unité du 4ème Corps a joué un rôle majeur dans la victoire tactique de Gembloux. A cheval sur la chaussée romaine, ligne de partage des eaux entre la Meuse et l’Escaut, elle a bloqué, grâce à un appui important de l’artillerie française, les assauts de l’effort principal du XVI Panzerkorp allemand les 14 et 15 mai 1940. Dans l’ historique de l’Artillerie d’Afrique , on y parle de l’action du 64°RAA qui lui vaudra une citation à l’ordre de l’Armée.
  • Les batailles de STONNE et MONTCORNET où vous trouverez :
    • des témoignages d’artilleurs des 42ème et 242ème RADT :
    • Pour poursuivre sur cette bataille il vous est recommandé de vous fournir le livre de Monsieur Jean-Paul Autant dont la fiche vous est proposée sur ce lien. Ce livre est accessible au Musée de l’Artillerie à Draguignan.
    • Le sujet a aussi été traité par Monsieur Eric Denis dans une publication spéciale de la revue Bataille Thématique N°2 consultable en cliquant ici et toujours disponible chez son éditeur. Voir en note de bas de page [1] l’article rédigé à la sortie de cette revue.


Dans les Alpes, l’armée française est victorieuse. L’artillerie française prend sa part dans les actions d’éclat.

  • La Bataille de Voreppe , 24 juin 1940. Dans cette bataille, l’artillerie du XIVème CA a joué un rôle décisif. La manœuvre des moyens de feux imaginée par le général Marchand a privé le général Cartier du rôle qui lui était assigné : arrêter l’ennemi allemand.
  • L’épisode de la destruction du Fort Chaberton est peu connu du grand public. Voir cet article . Certains sites relatent à leur façon ce fait historique. Voir ce résumé où le mortier Schneider de 280mm est mis en scène tout en mettant à l’honneur la batterie du Lieutenant MIGUET, qui a tiré au but. Voir aussi, sur Google, les images sur le Fort Chaberton et son environnement immédiat (utiliser le moteur de recherche de Google). Voir enfin ce site italien qui relate :cet épisode.

Il est à savoir qu’à l’issue de la guerre, lors du redécoupage des frontières, le général De Gaulle insista pour que le Fort resta en territoire français.

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Sur la Loire, des actes de bravoure font aussi honneur à l’armée française. L’épisode le plus connu est celui des combats des cadets de Saumur. Pourtant il y avait aussi d’autres cadets : ceux de Saint-Maixent, pour l’infanterie, et ceux de Poitiers pour l’artillerie. C’est du JMO du détachement de l’école d’application d’artillerie que sont extraits les récits du 18 au 22 juin 1940.

On ne manquera pas non plus de consulter les productions de :

  • la Fédération Nationale de l’Artillerie : La revue l’Objectif où vous consulterez ses sommaires ;
  • ainsi que de l’Association des Amis du Musée de l’Artillerie à Draguignan le Bulletin Historique avec aussi les sommaires.

Pour faciliter vos recherches sur ces deux sites, il vous est recommandé de taper "1940" dans la fenêtre "info-recherche". Vous aurez alors accès à tous les titres sur cette période. Ensuite vous pourrez vous procurer les exemplaires qui vous intéressent en suivant les recommandations données dans l’article "comment se procurer.... ?".

[1] La campagne de France de 1940 est souvent décrite comme une avance fulgurante des Panzer-Divisionen vers la Manche d’abord, puis vers le Sud ensuite. Mais la rapidité de la victoire allemande ne doit pas être assimilée à une promenade de santé de la Wehrmacht. A de nombreuses reprises, l’armée française s’est défendue avec acharnement.
Alors que les Panzer de Guderian s’élancent plein Ouest, l’état-major allemand redoute à juste titre une contre-attaque française venant du Sud, destinée à reprendre la tête de pont au sud de la Meuse et couper les Panzer de leurs bases. Guderian, conscient du danger, envoie sa 10. Panzer-Division et le Großdeutschland pour prendre une chaîne de collines boisées située à une vingtaine de kilomètres au sud de Sedan. De l’autre coté de la barrière naturelle, deux excellentes divisions françaises les 3e DIM et 3e DCR sont en cours de regroupement en vue de contre-attaquer la tête de pont allemande.

Cette superbe position défensive est percée en son centre par une route et un petit village d’une douzaine de fermes dont le nom allait marquer à jamais des milliers de combattants des deux camps : Stonne.
La bataille de Stonne commence. Elle est l’une des premières du second conflit mondial opposant deux forces puissantes, bien armées et bien commandées. C’est à Stonne qu’un canon antichar français met coup sur coup trois PzKpfw IV hors de combat, qu’un B1 bis affronte victorieusement une colonne de treize Panzer, que trois allemands utilisent la tourelle intacte d’un PzKpfw IV détruit, pour aligner plusieurs chars H39 et B1 bis. C’est aussi à Stonne que bon nombre d’attaques finissent au corps à corps et que le bombardement d’une position peut tuer seize hommes sur 25 en quelques minutes.
D’une violence implacable, l’histoire de la bataille de Stonne est parsemée d’actes héroïques. Elle préfigure de la rudesse des combats à venir, mais reste l’une des dernières ou une forme de respect de l’adversaire est encore perceptible. Certains officiers s’en souviendront comme le « Verdun de 1940 ».

Ce numéro de "Bataille thématique", entièrement consacré aux affrontements de Stonne, est le fruit de plusieurs mois de travail, réunissant de nombreux témoignages des deux camps ainsi que plusieurs cartes et plus de 200 photos.
Les combats sont relatés jour par jour et heure par heure. Sa lecture vous permettra d’aborder la campagne de France avec un autre regard.


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