Il est temps de rétablir la vérité sur les combats menés par l’armée française face à l’invasion allemande. Parmi ces combats, certains doivent leur conclusion victorieuse à l’artillerie.
En prélude, nous vous recommandons la visite de ce site : Le soldat français n’a pas démérité en 1940 .
Puis avant d’entrer dans la narration des épisodes les plus marquants où des artilleurs se sont distingués, nous vous proposons la visite de sites où certaines batailles sont particulièrement bien décrites :
Dans les Alpes, l’armée française est victorieuse. L’artillerie française prend sa part dans les actions d’éclat.
Il est à savoir qu’à l’issue de la guerre, lors du redécoupage des frontières, le général De Gaulle insista pour que le Fort resta en territoire français.
Sur la Loire, des actes de bravoure font aussi honneur à l’armée française. L’épisode le plus connu est celui des combats des cadets de Saumur. Pourtant il y avait aussi d’autres cadets : ceux de Saint-Maixent, pour l’infanterie, et ceux de Poitiers pour l’artillerie. C’est du JMO du détachement de l’école d’application d’artillerie que sont extraits les récits du 18 au 22 juin 1940.
On ne manquera pas non plus de consulter les productions de :
Pour faciliter vos recherches sur ces deux sites, il vous est recommandé de taper "1940" dans la fenêtre "info-recherche". Vous aurez alors accès à tous les titres sur cette période. Ensuite vous pourrez vous procurer les exemplaires qui vous intéressent en suivant les recommandations données dans l’article "comment se procurer.... ?".
[1] La campagne de France de 1940 est souvent décrite comme une avance fulgurante des Panzer-Divisionen vers la Manche d’abord, puis vers le Sud ensuite. Mais la rapidité de la victoire allemande ne doit pas être assimilée à une promenade de santé de la Wehrmacht. A de nombreuses
reprises, l’armée française s’est défendue avec acharnement.
Alors que les Panzer de Guderian s’élancent plein Ouest, l’état-major allemand redoute à juste titre une contre-attaque française venant du Sud, destinée à reprendre la tête de pont au sud de la Meuse et couper les Panzer
de leurs bases. Guderian, conscient du danger, envoie sa 10. Panzer-Division et le Großdeutschland pour prendre une chaîne de collines boisées située à une vingtaine de kilomètres au sud de Sedan. De l’autre coté de la barrière
naturelle, deux excellentes divisions françaises les 3e DIM et 3e DCR sont en cours de regroupement en vue de contre-attaquer la tête de pont allemande.
Cette superbe position défensive est percée en son centre par une route et un petit village d’une douzaine de fermes dont le nom allait marquer à jamais des milliers de combattants des deux camps : Stonne.
La bataille de Stonne commence. Elle est l’une des premières du second conflit mondial opposant deux forces puissantes, bien armées et bien commandées. C’est à Stonne qu’un canon antichar français met coup sur coup trois PzKpfw IV hors de combat, qu’un B1 bis affronte victorieusement une colonne de treize Panzer, que trois allemands utilisent la tourelle intacte d’un PzKpfw IV détruit, pour aligner plusieurs chars H39 et B1 bis. C’est
aussi à Stonne que bon nombre d’attaques finissent au corps à corps et que le bombardement d’une position peut tuer seize hommes sur 25 en quelques minutes.
D’une violence implacable, l’histoire de la bataille de Stonne est parsemée d’actes héroïques. Elle préfigure de la rudesse des combats à venir, mais reste l’une des dernières ou une forme de respect de l’adversaire est encore perceptible. Certains officiers s’en souviendront comme le « Verdun de 1940 ».
Ce numéro de "Bataille thématique", entièrement consacré aux affrontements de Stonne, est le fruit de plusieurs mois de travail, réunissant de nombreux témoignages des deux camps ainsi que plusieurs cartes et plus de 200 photos.
Les combats sont relatés jour par jour et heure par heure. Sa lecture vous permettra d’aborder la campagne de France avec un autre regard.