Créé par décret consulaire le 13 mai 1803 à Rochefort, le 3ème RAMa est l’un des plus vieux régiments de l’armée de terre et l’un des plus décorés de l’artillerie.
Héritier des troupes coloniales, du 3ème RAC puis du 1/3ème RAC, il s’est brillamment illustré au cours de 12 batailles inscrites sur son étendard .
De 1813 à 1918, il combat sur tous les champs de bataille.
Le régiment obtient deux citations à l’ordre de l’Armée lui conférant la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre.
En garnison à Joigny de 1919 à 1939, il participe à la bataille de France. Encerclé en Lorraine et à court de munitions, il cesse le combat le 22 juin 1940 à Vaucouleur.
En 1941, aux côtés du colonel LECLERC, les artilleurs de marine participent aux campagnes du FEZZAN en 1942 et du SUD TUNISIEN en 1943. Il devient 1/3ème RAC commandé par le lieutenant colonel FIESCHI.
En 1944, il permet l’arrêt d’une contre-attaque allemande sur PARIS, pénètre le 23 novembre à STRASBOURG, tenant ainsi le serment de Koufra.
Il continue sa mission et participe, en avril, à la réduction de la poche de ROYAN.
Après la deuxième Guerre mondiale, l’étendard reçoit la croix de guerre avec deux citations et la croix de la libération. Le président des Etats-Unis lui attribue la « unit citation ».
En 1945, il prend garnison à VERNON, puis en 1984 il rejoint VERDUN, où il participe à deux mandats en BOSNIE au sein de la FORPRONU.
En 1994, il rejoint le plus grand camp d’Europe occidentale : CANJUERS.
Le 3ème RAMa rejoint, le 1er juillet 1999, la 6ème brigade légère blindée de NIMES, dont il est l’unité d’appui feux.