Héritier [1] des batteries à cheval de Lunéville qui, de 1876 à 1929, figurent presque sans interruption à l’ordre de bataille de la 2° Division de Cavalerie,
En mai 1929, les batteries à cheval qui, après la Première Guerre mondiale, étaient revenues à Lunéville, fusionnent pour constituer le 73° Régiment d’artillerie.
En 1939, c’est une fois encore avec la 2° Division de Cavalerie, splendide et valeureuse unité, que le 73° RA part à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale.
Le 10 mai 1940, le régiment pénètre en Belgique ; on le retrouve ensuite à Sedan, puis sur la Somme. Du 28 au 30 mai, il appuie devant Abbeville l’action de la 4° Division Cuirassier du général de Gaulle. Le 12 janvier, le régiment est à Saint-Valéry-en-Caux et à Veules-les-Roses. Le dos à la mer, ayant épuisé ses munitions et son matériel, le 73°RA est alors contraint de cesser le combat. Jusqu’à son dernier souffle, il avait combattu.
Recréé le 1er février 1960 à Reutlingen (R.F.A.), le 73° RA est le régiment d’artillerie de la 5ème Brigade Mécanisée. En 1978, la 5ème Brigade Mécanisée de Tübingen est dissoute, la 5ème Division Blindée est créée à Landau avec deux régiments d’artillerie à son ordre de bataille : le 73°RA de Reutlingen et le 2° RA de Landau.
En 1981, le 1er octobre, le 73°RA est dissous et se transforme en 24° Régiment d’Artillerie.
Son étendard porte les inscriptions :
[1] C’est la raison pour laquelle ses personnels portent avec fierté l’écusson marqué de l’étoile des Volants, signe des artilleurs des anciennes divisions de cavalerie.