Le 20 avril 1854, la compagnie de La Rochelle est supprimée et il n’existe plus que 4 compagnies de canonniers vétérans. Cette organisation perdure jusqu’en 1864. En 1864, la compagnie de Bastia est supprimée. En 1865, il n’y a plus de 3 compagnies : 1° à Cherbourg (capitaine Bonomé), 2° à Brest (capitaine Renault) et 3° à Toulon (capitaine Hazard).
Esquisse historique de l’artillerie française depuis le Moyen-âge jusqu’à nos jours par A. De Moltzheim (Strasbourg, 1868).
En 1865, l’uniforme se compose d’un habit bleu long, à revers ; collet, pattes des parements, ornements de retroussis, passepoils des parements, des retroussis, doublure des épaulettes et des brides, bleu ; parements, retroussis, brides d’épaulettes, passepoils des revers, des pattes de parements, figurant les poches, écarlates ; boutons plats jaunes ; empreints de deux canons croisés, une grenade au-dessus et le numéro au-dessous ;épaulettes écarlates ;capote bleue ; pantalon bleu ; shakos semblables à celui des régiments d’artillerie ; mais sans cordon ; pompon sphérique à flamme en laine écarlate ; buffleterie blanche.
A cause à l’expédition du Mexique (1862 - 1867), le budget alloué à l’armée est réduit fin 1865. En vertu du décret du 15 novembre 1865, l’artillerie réalise des économies avec la suppression dune cinquantaine d’unités (compagnies ou batteries) dont les 3 compagnies de vétérans. Le corps des canonniers vétérans est définitivement dissous.