« Dans les combats des 24, 25, 26, 27 et 28 octobre 1914, s’est fait remarquer par la hardiesse de ses reconnaissances, l’habile installation de ses batteries et par les résultats remarquables de son tir, qui ont permis une progression constante de l’infanterie. Atteint de quatre blessures à son poste de commandement sur la ligne d’infanterie. »
« A montré beaucoup d’audace et de coup d’œil en installant sa batterie à bras et par fractions jusqu’à 100 mètres des lignes ennemies. A contribué ainsi puissamment au succès de l’attaque sur cette partie du front. »
Cité à l’ordre de l’armée le 23 octobre 1914.
Tué le 2 décembre 1914 (15h) d’une balle à la poitrine dans la tranchée de 1ère ligne. Sa batterie étant en position à Zonnebeke face à Passchendaele.
A, par son sang-froid, son énergie et son courage, maintenant sa batterie à quelques centaines de mètres de l’ennemi, grandement contribué à faire échouer une violente attaque le 26 septembre 1914.
Voyant s’effondrer sous des obus de gros calibres une maison dans laquelle il savait qu’une partie de son personnel devait avoir été surprise par le bombardement, n’a pas hésité à y pénétrer, est resté lui-même enseveli sous les décombres, n’a pu être dégagé qu’après plusieurs heures de travail.
Commande sa batterie avec un coup d’oeil et un courage merveilleux, étant toujours avec elle sur la ligne de feu, annihilant tranchées et maisons occupées par l’ennemi, inspirant. confiance à notre.....(partie illisible)...
Très populaire auprès des fantassins de la 17e DI.
Le lieutenant GERMON rend visite aux fantassins de la 17e DI (probablement hiver 1914-1915 devant Ypres).
Capitaine il sera fait chevalier de la Légion d’honneur en décembre 1916.
Extrait de l’historique du 33e RAC, printemps 1918 :
"Le capitaine Viel officier d’une haute valeur, qui s’était distingué déjà en maintes circonstances par son intrépidité, est blessé en réglant le barrage de la 1ere Batterie..."
Parcours exemplaire pour Henri PAPOT : engagement au 20e RAC de Poitiers, atteint le grade d’adjudant un peu avant 1914. Chargé de l’instruction du tir aux élèves de la préparation militaire, il part en campagne avec le grade de sous-lieutenant.
Plusieurs citations et attribution de la Légion d’honneur en 1916. Mort pour la France le 5 avril 1918.
Nommé sous-lieutenant au début de la guerre, enseveli au cours d’un bombardement à Zonnebecke le 24 décembre 1914.
Josepb BINET est identifié par le croix rouge. Le personnage aux bras croisés est probablement le chef d’escadron Verbigier de Saint-Paul venu du 33e RAC pour prendre le commandement du 1er groupe du 20e.
"Binet Joseph Henri médecin auxiliaire au 20e rac passé sur sa demande du service auxiliaire dans le service armé. A toujours fait preuve du plus grand dévouement notamment au cours des bombardements des 28 29 et 30 avril 1916"
Cité à l’ordre de l’artillerie du 9e corps d’armée.