Ces informations sont extraites d’un article de journal (Midi Libre du 4 avril 2021) pour la célébration de ses 100 ans. Certains éléments nous sont parvenus du LCL (er) Philippe Singer [1]. Toutes informations complémentaires sont les bienvenues...
Robert Knerr est né le 22 mars 1921en Algérie. Il est fils de gendarme à cheval.
Il fait ses études à l’Ecole Militaire Préparatoire de Tulle de 1934 à 1938. Il fera carrière dans l’artillerie antiaérienne (appelée sol-air par la suite).
Il est blessé à la bataille de la Somme en 1940, emprisonné par les Allemands, puis s’évade, passe la ligne de démarcation et traverse la Méditerranée. Sa première Croix de Guerre lui est décernée. Il ne le saura que plus tard...
En 1943, jeune aspirant, il rencontre le général De Gaulle (et Winston Churchill) à Marrakech au Maroc [2]. Il participe à la Campagne de la Libération de la France, en août 1944, au sein de la 1ère Armée, 5ème Division blindée (libération de Colmar)...
En 1953, il est adjoint au Directeur de l’instruction de l’Ecole de spécialisation de l’artillerie antiaérienne, à Nîmes. En 1957, le capitaine Knerr retrouve l’Algérie.
En 1963, un nouveau poste le ramène dans le Sahara, en tant que sous-directeur du Centre Interarmées d’essais de la base de Colomb-Béchar, pour une nouvelle tranche d’histoire : le lancement et la mise sur orbite du premier satellite français (Astérix par une fusée Diamant). Suite à cet évènement, il rencontre à nouveau le général de Gaulle à l’Elysée, cette fois-ci pour être décoré. Se succèdent ensuite de nombreuses campagne de tirs de vecteurs sol-sol, sol-mer, air-sol...
De 1966 à 1970, il est Colonel Adjoint au Commandant et Chef de corps de l’École d’application de l’artillerie sol-air à Nîmes.
De 1970 à 1972, il est Chef de corps du 403è Régiment de missiles Hawk à Chaumont.
De 1975 à 1979, il est général commandant les Forces Terrestres Antiaériennes (FTA) de la 1ère Armée.
Son épouse, Arlette, est décédée en 2020 à l’âge de 90 ans. En 2021, il a quatre enfants, onze petits-enfants et quinze arrière-petits enfants.
Il est récipiendaire des plus hautes distinctions françaises.
Retiré à Nîmes où il a séjourné à deux reprises (1953 et 1978), il a été le conseiller municipal de Jean Bousquet, pendant les inondations où il s’est impliqué dans l’aide apportée aux sinistrés, puis par la suite de la mise hors d’eau, dans les chantiers de protection...
[1] Leurs routes se sont croisées à deux reprises : à l’ESAA à Nîmes en 1970 (Singer était maréchal-des-logis-chef puis adjudant), puis dans les FTA de 1975 à 1978 (Singer était alors lieutenant en batterie FAS au 403è RA).
[2] à l’hôtel Mamounia semble-t’il...