L’artillerie considère comme indispensable une amélioration de l’instruction de ses officiers.
L’École d’application transférée, après 1871, de Metz à Fontainebleau, donnera aux sous-lieutenants une instruction moins théorique, mettant l’accent sur la pratique de la manœuvre et du tir.
La Revue d’artillerie, qui paraît à partir de 1872, permettra à tous les officiers, quelle que soit leur origine, de connaître les progrès et les réalisations de l’arme. Au début, elle met l’accent d’une part sur les données balistiques qui expliquent les règles du pointage du canon et du réglage du tir, d’autre part sur les appareils qui permettent ces opérations.
On y trouve des articles très variés :
Ces études prouvent l’intérêt que les officiers d’artillerie portent à ces problèmes jusqu’alors peu ou pas connus dans la troupe.
La création, à Bourges, d’un cours de tir comble une lacune dont la guerre a prouvé les dangers ; un des premiers actes de ce cours est la diffusion d’une note sur le réglage du tir avec fusées à double effet.