C’est le système d’arme qui a été le plus longtemps en service dans l’artillerie sol-air française, mais aux performances continuellement accrues, grâce aux améliorations (en anglais improved programs : IP) successives qui lui sont apportées. (PIP1, PIP2, PIP3). Il a été remplacé par le SAMP/T, avec le missile ASTER30 de MBBA et les radars associés. C’est désormais l’armée de l’air qui reprend à son compte le SAMP.
La mise en oeuvre d’un HAWK se passe généralement de la façon suivante :
les radars à impulsions et à ondes continues (ce dernier pour la recherche à basse altitude) balaient l’espace aérien de la batterie jusqu’à une distance de 80km ;
lorsqu’une cible est détectée et confirmée hostile, grâce à l’interrogateur IFF("friend or foe" : ami ou ennemi), sa position est transmise au radar illuminateur qui l’inonde d’énergie électromagnétique ;
L’écho renvoyé par l’objectif est alors capté par le système de guidage du missile.
L’engin lui-même équipé d’une tête explosive très puissante, à fragmentation, et il est propulsé à Mach2,7 par un moteur à carburant solide à deux étages, jusqu’à une portée de 4okm et peut atteindre une cible entre 11m du sol jusqu’à un plafond de plus de 11000m.
Agisant sous le contrôle technique l’armée de l’air, tout détachement Hawk dispose d’une station de raccordement avec les centres de contrôle de l’armée de l’air et accèdent en temps réel, dans une station ANTSQ73, aux informations sur la situation aérienne.
Les mesures de coordination entre tous les intervenants de la troisième dimension sont assurées par le système MARTHA.