Ce système, inspiré des matériels anglais dont Valée avait en Espagne constaté la bonne mobilité, est marqué par la simplicité dans la construction, l’uniformité des trains rouleurs et la mobilité accrue : les arrière-trains des pièces et caissons de campagne sont accrochés par lunette de crosse et cheville ouvrière à l’avant-train, ce qui permet le pivotement souple de l’arrière-train. Pour les pièces de siège on conserve l’ancien avant-train à contre-appui. Le matériel, muni d’un timon, est tiré par des chevaux attelés par deux de front, à la d’Aumont. L’avant-train porte un coffre à munitions sur lequel sont assis les servants de l’artillerie de campagne.
La pièce de 6 (96 mm), résidu du système avorté de l’an XI, est éliminée et le système Mle 1827 comporte :
Les boulets, pleins ou creux, sont ensabotés et, pour les canons, sont réunis à la gargousse contenant la poudre, ce qui permet une cadence supérieure de chargement, donc de tir.
Les affûts, en bois, à roues interchangeables, comportent un essieu entièrement métallique et une vis de pointage en hauteur.
Les pièces de campagne et les obusiers sortent en 1827. Un obusier de 12 de montagne sortira en 1829. Entre 1830 et 1839 sortiront les matériels de siège, puis les matériels de place et côte (16, 24 et 30) complétant le système.