L’antériorité entre la fusée et la bombarde semble bien aller à l’avantage de la fusée.
Une étude sur la fuséologie sol-air [1] fait le constat sur la difficulté à dater l’apparition des premières fusées ; tout au plus sait-on qu’en 479 avant JC, les Perses ont utilisé des torches volantes, lors du siège de Platée [2], en Béotie.
Dès le premier siècle de notre ère, les Chinois disposent d’une poudre explosive à base de salpêtre, de soufre et de poussière de charbon, qu’ils emploient pour faire des deux d’artifice. Ils remplissent des tubes de bambou avec ce mélange et les jettent dans le feu : certains de ces bambous n’y explosent pas et s’échappent du foyer ; les Chinois réalisent que les bambous contenant cette poudre se propulsent d’eux-mêmes grâce à la poussée des gaz produits par l’explosion, ce qui a pu donner à certains l’idée de s’en servir comme arme ; ils leur attachent des flèches.
C’est ainsi que commence le texte que nous vous proposons de lire dans son intégralité en allant sur ce lien
On en retiendra que les artilleurs ne cessent de s’intéresser à la fois aux fusées et aux bombardes, mais que les obstacles dus au manque conjoncturel de technologie avancée peut conduire à privilégier les unes ou les autres... .
[1] dont on connait l’intérêt porté aux fusées depuis la seconde guerre mondiale
[2] La bataille de Platée est la dernière des grandes batailles terrestre des guerres médiques, à l’issue de laquelle les Grecs dirigés par le Lacédémonien Pausanias et par l’Athénien Aristide battirent les forces Perses commandées par le général Mardonios.