Complément apporté au texte de la conférence sur la fin des opérations
Au cours de la dernière année de lutte en Algérie, la rébellion intérieure n’eut guère l’occasion de se manifester.
En revanche la rébellion extérieure multiplia ses actions de harcèlement sur les barrages.
Les unités rebelles de Tunisie reçurent une aide extérieure importante. Elles s’équipèrent de mortiers, de canons antichars et de canons russes de 122mm. Avec ces moyens et à partir du territoire tunisien, elles multiplièrent, de jour et de nuit, les tirs de harcèlement sur nos postes implantés le long du barrage Est. Pour mettre rapidement en place les tirs de contre-batterie, notre artillerie déploya de nombreux radars anti mortier (type ANMP Q10 et ANMP Q4) et aussi anti-personnel (type SDS).
Avec ces tirs de harcèlement, les rebelles affirmèrent leur importance et leur détermination tout au long des pourparlers de paix à ÉVIAN. Ces actions s’amplifièrent au cours de l’hiver 1961 - 1962 et ne cessèrent que le jour du cessez-le-feu : le 21 Mars 1962.