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Avant-propos du livre "Histoire de l’artillerie française"
 

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Ce livre , rédigé sous la direction de Michel Lombarès est le résultat de travaux conduits par les généraux P. Renauld et Cazelles, Boussarie et Coulloumme-Labarthe. L’édition originale a été imprimée par Charles-Lavauzelle en l’année 1984, en 4000 exemplaires numérotés.
Ce livre a été d’une grande utilité pour élaborer la muséographie du Musée de l’artillerie lors de sa rénovation entreprise à compter de l’année 2003 et terminée en 2015.
C’est la raison pour laquelle, en tant que président du comité de pilotage de ce vaste projet, j’ai choisi de réaliser ce site afin que le visiteur s’imprègne de l’état d’esprit particulier des artilleurs français, les meilleurs dit-on, consacrant leur force et leur intelligence au succès des armes de la France, en apportant tout leur soutien aux armes de mêlée (infanterie et cavalerie) qu’ils protègent et qu’ils soutiennent sans jamais défaillir.
Jean Pierre Bariller

"Histoire de l’artillerie française"

Extraits de l’avant-propos de ce livre.

Cette histoire raconte ce que fut cette étonnante artillerie française, argument suprême du champ de bataille, mère de l’arme blindée, du train et des sapeurs pontonniers, mère des services comme ceux des poudres, des essences, des études et fabrications d’armements ou du matériel. C’est dans son sein que s’est développé aussi l’armement nucléaire. Elle est, pour une part égale avec le génie, la mère de l’aviation militaire, donc de l’armée de l’air, et c’est dans ses services que sont nés notamment la Section technique de l’armée de terre et l’Institut géographique national.

Mais cette histoire n’est pas un livre d’or étalant les prouesses de ses hommes [1]. La plupart des actions d’éclat véritables dans l’artillerie n’ont d’ailleurs pas le caractère spectaculaire qu’ont pu avoir une farouche défense de l’infanterie ou une charge de la cavalerie. Les plus belles ont été accomplies tout simplement par une équipe auprès du matériel de tir, d’observation, de transmissions ou de transport qu’elle servait.

Car la vraie gloire de l’artillerie, c’est de soutenir sans jamais défaillir le combat des armes de mêlées qu’elle protège, alors que ses batteries sont l’objectif de choix des coups les plus violents de l’ennemi.

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Les sources principales utilisées pour cet ouvrage sont :

  • La bibliothèque du Service historique de l’armée de terre [2] au château de Vincennes ;
  • la bibliothèque de l’École de guerre à l’École militaire de Paris ;
  • celle de l’École polytechnique à Palaiseau ;
  • celle du Musée de l’armée aux Invalides à Paris ;
  • celle de l’École d’artillerie à Draguignan complétée par le centre de documentation du Musée de l’artillerie ;

Il faut aussi citer les ouvrages, sources de nombreuses informations :

  • La Revue d’Artillerie (1872-1939) ;
  • la Revue historique des armées qui a pris la suite en 1977 de la Revue historique de l’armée, elle même héritière en 1945, de la Revue d’histoire créée en 1901 par le ministère de la Guerre ;
  • les Bulletins historiques du Musée de l’artillerie,
  • les plaquettes ou Atlas édités par l’École d’artillerie.

[1] Sauf quelques coups d’éclat de quelques artilleurs.

[2] Aujourd’hui Service historique des armées


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