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7 - Composition de l’artillerie du corps Garibaldi.
 

Composition de l’artillerie du corps Garibaldi

Commandant de l’artillerie : colonel Ollivier

  • Batteries de 4 de campagne (3)

(JPG)
Canon de 4 rayé de campagne Mle 1858
    • 2° batterie de la garde nationale mobile de la Charente Inférieure (capitaine Senné, lieutenant Dyon) : mise à disposition le 13 novembre 1870.
    • 3° batterie de la garde nationale mobile de la Charente Inférieure (capitaine Renson) : mise à disposition le 28 novembre 1870.
    • 27° batterie du 2° régiment (capitaine Carré) : mise à disposition janvier 1870 puis affectée à la division Pelissier.

  • Batteries de 4 de montagne (5)

(JPG)
Canon de 4 rayé de montagne Mle 1859
    • 1° batterie de montagne du 6° régiment (lieutenant Pohin, blessé le 26 novembre 1870) : mise à disposition le 4 novembre 1870.
    • 1° batterie de montagne du 9° régiment (sous-lieutenant Delhue, lieutenant Rocard) : mise à disposition le 22 décembre 1870.
    • 1° batterie de montagne du 12° régiment (sous-lieutenant Morel) : mise à disposition le 22 décembre 1870.
    • 2° batterie de montagne du 14° régiment (sous-lieutenant Sebillot) : mise à disposition fin janvier 1871 (4° brigade).
    • 1° batterie de montagne du 1° régiment de train (sous-lieutenant Schneider) : mise à disposition fin janvier 1871 (4° brigade).

  • Batteries de 12 (4) [1]

    • 1° batterie de la garde nationale mobile des bouches du Rhône (capitaine Peiffer) : mise à disposition le 18 janvier 1871 (réserve d’artillerie de l’armée puis affectée à la division Pelissier).
    • 2° batterie de la garde nationale mobile des bouches du Rhône (capitaine Gruet) : mise à disposition le 18 janvier 1871 (réserve d’artillerie de l’armée).
    • 25° batterie du 2° régiment (capitaine Malenfer) : mise à disposition courant décembre 1870 puis affectée à la division Pelissier.
    • 2° batterie (de 12) des volontaires de Maine et Loire (capitaine Gérard, lieutenant Bichon, lieutenant Morin, adjudant Joncheray) : mise à disposition courant janvier 1871.

  • Batterie de mitrailleuses (1)

(JPG)
Mitrailleuse Gabert - Source : site Maquetland
    • Batterie de petites mitrailleuses (modèle Gabert) [2]

 : capitaine Pasanisi (4° brigade du 16 au 24 janvier 1871 puis 1° brigade).

  • Parc d’artillerie : 5° batterie à pied de la garde nationale mobile des Bouches du Rhône (capitaine Lamy).

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[1] 12 pièces de 12 de position en bronze sont mises à disposition en janvier 1971.

[2] Cette mitrailleuse mise au point à Lyon dans les ateliers de construction Gabert Frères est commandée à 60 exemplaires. L’arme est composée de 4 canons de fusil modèle 1866 (Chassepot) de 11 mm , montés sur un trépied. Elle possède deux chambres solidaires de huit alvéoles chacune, et l’ensemble est coulissant : une sert au tir et l’autre est alors rechargée. Sa portée est de 400 m et sa cadence de tir est d’environ 30 balles par minutes.

Le procès verbal de réception de ces armes rédigé par la direction de l’artillerie de Lyon dit : « Cet engin doit être porté par 3 servants qui feraient, armés de leur fusil, une besogne plus efficace et produiraient un tir plus rapide que celui de ce singulier appareil. » Les mobilisés du Rhône ne veulent pas de cet engin car trop lourd et peu précis et la ville de Lyon va en donner à l’Armée des Vosges. (source : J.O. du 27 janvier 1873)

Le Comité départemental de la défense nationale des Bouches du Rhone, après expériences, rejette l’emploi de la mitrailleuse : « ... le comité est d’avis à l’unanimité de rejeter d’une manière absolue, comme arme de guerre, l’emploi de l’engin dit mitrailleuse Gabert à 4 canons. » (source : Histoire des évènements de Marseille du 4 septembre 1870 au 4 avril 1871 par Maxime Aubray et Sylla Michelesi 1872).

Lors de sa parution devant une enquête parlementaire, Bordone déclare qu’on n’avait jamais pu utiliser à l’armée ces engins.

La mitrailleuse en photo se trouve au Musée de l’Emperi à Salon de Provence.


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