Extraits de documents d’instruction de l’Ecole d’Artillerie de 1939.
Parmi les nombreux types d’appareils existants nous ne parlerons que de ceux actuellement réglementaires (TM 16 - TM 27 - TM 32) et de l’appareil TM 15 qui existe encore à de nombreux exemplaires dans les régiments d’artillerie.
Le poste TM 15 est contenu dans une ébénisterie placée dans une sacoche en cuir. les piles sont placées dans une petite sacoche accolée à la grande.
L’ensemble pèse 8 kg environ
Cet appareil n’est plus réglementaire (en 1937), mais existe encore dans les dotations d’instruction des corps de troupe. Il ne doit plus en figurer dans les stocks de mobilisation.
Il est monté dans une ébénisterie renfermée dans une sacoche de cuir et pèse 7,500kg.
Cet appareil est encore très répandu (1939) dans les corps de troupe. De nombreux lots de mobilisation en comportent encore.
Cet appareil plus soigné que les précédents était un très bon appareil, qui avait l’immense avantage de ne comporter que des éléments du poste mobile État 1910, dont les pièces de rechange étaient faciles à trouver dans l’industrie civile et à fabriquer en grande série.
Il devait remplacer progressivement les appareils modèle 1916 dans les lots de mobilisation. Malgré ces avantages il n’est plus fabriqué et est remplacé par un nouvel appareil plus moderne.
Le combiné est muni d’un microphone à capsule laryngophonique.
Les organes sont du type 1932. Tous ces organes, sous un faible volume et un faible poids possèdent un très bon rendement. Ils sont fixés sur un châssis métallique contenu dans une boîte en tôle d’acier dont le poids n’est que de 4,600 kg contre 7,500 kg pour le TM 27 et le TM 16.
Des appareils plus modernes (TM 36 de campagne et TM 38 de "table", centraux D1 et D2) apparaîtront en grande quantité, avant la Seconde Guerre Mondiale, au profit notamment des états-majors, pour se raccorder au réseau public, mais aussi en emploi de campagne dans l’infanterie et dans l’artillerie, pour compenser la réduction en postes radio de nouvelles générations (produits en nombre insuffisants pour remplacer ceux devenus obsolètes) qui profitent en priorité aux unités blindés.