Exemples d’organisation des unités
Le régiment monté en 1854
Le décret du 14 février 1854 prévoit trois pieds différents pour les batteries : pied de paix, pied de rassemblement, pied de guerre.
Pour les batteries montées, ces trois effectifs correspondants sont les suivants :
- Pied de paix : 4 officiers avec 6 chevaux, 122 hommes et 59 chevaux de trait ou de selle (troupe).
- Pied de rassemblement : 4 officiers avec 6 chevaux, 174 hommes et 112 chevaux de trait ou de selle (troupe).
- Pied de guerre : 4 officiers avec 10 chevaux, 234 hommes et 204 chevaux de trait ou de selle (troupe).
Pour un régiment monté, les effectifs sont les suivants :
- Pied de paix : état-major : 23 officiers, 6 hommes, 61 chevaux ; batteries : 88 officiers avec 139 chevaux, 1 922 hommes, 910 chevaux de trait ou de selle (troupe).
- Pied de guerre avec toutes les batteries mobilisées : état-major : 23 officiers, 6 hommes, 61 chevaux ; batteries : 88 officiers avec 219 chevaux, 3602 hommes et 3085 chevaux.
Selon la décision du 7 mars 1854, pour le matériel, la composition des batteries de campagne est la suivante :
- 6 canons obusiers de 12 (légers ou de réserve, suivant le type de la batterie) ;
- 8 affûts ;
- 12 caissons de munitions d’artillerie ;
- 6 caissons de munitions d’infanterie ;
- 2 chariots ;
- 2 forges.
La batterie à cheval en 1856
Composition d’une batterie à cheval en 1856 (6 pièces d’artillerie) :
- 1 capitaine de première classe et 1 capitaine de deuxième classe ;
- 1 lieutenant de première classe et 1 lieutenant de deuxième classe (ou sous-lieutenant) ;
- 1 adjudant ;
- 1 maréchal-des-logis chef et 8 maréchaux-des-logis ;
- 2 fourriers ;
- 12 brigadiers ;
- 6 artificiers ;
- 34 canonniers servants de première classe ;
- 50 canonniers servants de deuxième classe ;
- 42 canonniers conducteurs de première classe ;
- 62 canonniers conducteurs de deuxième classe ;
- 4 ouvriers en fer et en bois ;
- 3 maréchaux-ferrant ;
- 2 bourreliers ;
- 3 trompettes ;
- 2 enfants de troupe.