Dans la rubrique "Organisation de l’artillerie" il est expliqué dans le détail, comment, suite à l’abdication de Napoléon I, la "Maison militaire" est reconstituée à la 1ère Restauration, après la dissolution de la Garde Impériale ; puis comment elle est dissoute au retour de Napoléon de l’île d’Elbe.
Au second retour de Louis XVIII, après les Cent-Jours, la Maison militaire est rétablie sous une forme réduite, puis elle est complétée avec la création d’une Garde royale. Dans cette garde, une [1] est constituée, aux ordres d’un Maréchal de Camp assisté d’un chef d’État-major. Elle comprend un régiment d’artillerie à pied, un régiment d’artillerie à cheval et un régiment du Train, tous étant stationnés à Paris et Vincennes.
L’expédition d’Espagne en 1829 est le temps fort de l’existence cette Garde Royale, où l’artillerie de la Garde se montre en exemple au reste de l’armée engagée dans cette expédition.
Enfin, après la Révolution de juillet 1830 et l’abdication de Charles X, le principe d’une Garde privilégiée s’avère incompatible avec les idées libérales qui ont élevé les barricades. Ainsi l’ordonnance du 11 août 1830 licencie la maison militaire et la Garde royale. L’ordre est exécuté pour l’artillerie entre le 1° septembre et le 26 novembre.
Dans les articles suivants sont rappelés les noms des chefs de corps de ces unités d’élite.
[1] brigade d’artillerie->rubrique.php3 ?id_rubrique=325