Avec environ la mise sur pied d’une soixantaine de batteries et de détachements divers, l’artillerie de Marine a contribué au redressement de l’artillerie française après les défaites des armées impériales.
Cet effort est sans doute ce qui a fait dire au général Suzanne dans son "Histoire de l’artillerie française" : "L’artillerie de marine est une ressource précieuse pour les moments difficiles et que l’on doit se réjouir de posséder comme réserve et appoint".
Après l’armistice, 7 de ces batteries de la Marine prendront part à la répression de la Commune : les 15° et 17° batteries le 14 avril, les 19° et 27° batteries le 20 avril, les l° et 2° batteries le 27 avril, et la 12° batterie le 7 mai. Les l° et 2° sont des batteries montées, les 5 autres à pied. Elles sont commandées par le lieutenant-colonel Briens, assisté des chefs d’escadron Duran et Mounier. Elles constituent un effectif de 33 officiers et 873 hommes.