Article repris d’un essai, de Monsieur Rémy Scherer, sur le 320è Régiment d’artillerie coloniale portée de réserve(RACP).
Avec la généralisation de la traction automobile, le canon de 75 modèle 1897, conçu pour la traction hippomobile, s’avère inadapté avec ses roues en bois à bandes de roulement métalliques et son absence de suspension, limitant la vitesse de déplacement à 8 km/h.
Pour palier ce problème, dès la fin de la première guerre mondiale, il n’est plus prévu de tracter le canon, mais de le porter sur un camion à plate-forme spécialement aménagée. Deux rampes permettent de monter le canon, à l’aide de cordages ou d’un treuil. Mais cette solution complique la tâche des artilleurs pour mettre en œuvre le canon, le transport s’effectuant sur des camions datant de la 1° guerre mondiale et la mise en place avec des tracteurs de type agricole.
Il faut noter que l’artillerie portée n’avait aucun avenir en 1940, sauf à la rigueur dans les TOE. Pour la métropole, il s’agit d’utiliser le matériel existant en attendant une motorisation moderne avec camions-tracteurs et tracteurs tout-terrain.
Un groupe de 75 mm porté est composé de :
Une batterie est composée de :