Composition de l’artillerie de l’armée du Nord à la mi-janvier 1871
Au niveau de l’Armée
Commandant de l’armée : général Faidherbe.
Major général : général Farre.
Commandant de l’artillerie : lieutenant-colonel Charon (ex chef d’escadron du 15° régiment d’artillerie).
- Adjoint au 15 novembre : lieutenants puis capitaines Durand (issu du 17° régiment d’artillerie à cheval, grièvement blessé le 27 novembre 1870) et Gaillard de Bournazel.
- Chef d’état-major de l’artillerie : chef d’escadron Bodin.
Le noyau des responsables de l’artillerie de l’armée du Nord est majoritairement issu des cadres du 15° régiment d’artillerie car ce dernier est cantonné à Douai.
A Lille, le commandant d’artillerie Queille poursuit le travail d’organisation de nouvelles batteries.
Au niveau du 22è Corps d’armée [1]
Commandant du corps d’armée : général Lecointe.
Commandant de l’artillerie : lieutenant-colonel Charon (ensuite nommé au commandement de l’artillerie de l’armée du Nord) puis chef d’escadron Pigouche au 27 décembre 1870.
1ère division
Commandant la 1° division : général Derroja
- commandant de l’artillerie : chef d’escadron Pigouche (ensuite nommé au commandement de l’artillerie du 22° corps) puis capitaine Cornet.
- trois batteries (1 de 8 et 2 de 4) :
- 3° batterie bis (8 rayé de campagne) du 12° régiment d’artillerie,
- 1° bis batterie (de 4 de campagne) du 15° régiment d’artillerie,
- 2° Batterie (de 4 de campagne) du 15° régiment d’artillerie.
2ème division
Commandant la 2° division :général Dufaure du Bessol
- commandant de l’artillerie : commandant Queille (envoyé ensuite à Lille pour l’organisation des nouvelles batteries) puis commandant Grandmottet (ensuite nommé au commandement de l’artillerie du 23° corps) puis commandant Chaton.
- trois batteries :
- 2° ter batterie (de 4 de campagne) du 15° régiment d’artillerie,
- 3° batterie bis (de 4 de campagne) du 15° régiment d’artillerie,
- 3° batterie (de 12) du 12° régiment.
Au niveau du 23° corps d’armée [2]
Commandant du corps d’armée : général Paulze d’Ivoy.
Commandant de l’artillerie : chef d’escadron Grandmottet.
1ère division
Commandant la 1° division : général Payen
- commandant de l’artillerie : capitaine Cornet (ensuite nommé au commandement de l’artillerie de la 1° division du 22° corps) puis capitaine Ravaut.
- trois batteries :
- 7° batterie (de 4 de campagne) montée des mobiles du Pas de Calais,
- 4° batterie bis (de 4 de campagne) du 15° régiment
- et 3° batterie ter (de 4 de campagne) du 15° régiment.
2ème division
Commandant la 2° division : général Robin
- commandant de l’artillerie : commandant de Saint-Wulfran.
- trois batteries de 4 de montagne :
- 2° et 4° batteries (4 de montagne) montées des mobiles de la Seine Inférieure,
- batterie (de 4 de montagne) montée des mobiles du Finistère.
Réserves d’armée
Réserve générale d’artillerie : lieutenant de vaisseau Giron.
- Artillerie de réserve d’armée :
- deux batteries de 12 :
- 1° et 2° batteries mixtes de la Marine
- et 1° batterie (de 4 de montagne) montée des mobiles de la Seine-Inférieure.
Brigades
L’armée du Nord comporte 2 brigades détachées :
- La Brigade Isnard cmprend :
- une batterie composée de 8 pièces de 4 de campagne, 2 pièces de 4 de montagne et 2 obusiers lisses de 15 ; elle est commandée par le sous-lieutenant Wishoffe [3].
- La Brigade Pauly comprend :
- une batterie de 4 canons Armstrong servie par des marins à partir de janvier 1871.
- la 2° batterie bis du 15° régiment (capitaine Baudot) qui tient garnison à Valenciennes jusqu’au 19 décembre 1870 puis à Douai jusqu’à la fin des hostilités.
Note de la rédaction :
Tout au long de cette rubrique sont citées différentes sortes de canons (de 4, de 8, de 12...). Pour ne savoir plus sur ces matériels, suivre ces liens/
[1] Le 22° corps d’armée est mis sur pied en octobre 1870 par le général Farre, ancien colonel du Génie et directeur des fortifications à Lille, à partir des bataillons en formation dans les dépôts et des mobiles des départements de l’Aisne, du Nord, du Pas-de-Calais et de la Somme.
[2] mis sur pied en décembre 1870 par le général Faidherbe, à partir du 22° corps d’armée et des mobilisés du Nord.
[3] A la bataille de Saint-Quentin, le 19 janvier 1871, elle ne disposait plus que de 10 pièces dont 4 pièces de montagne, 4 de campagne et les 2 obusiers.