Programme européen majeur initié en 1999, Galileo arrive à sa phase opérationnelle avec le mise en place de 18 satellites, objectif atteint le 15 décembre 2016.
Le 17 novembre 2018, une fusée Ariane 5 a mis en orbite quatre satellites, permettant d’en aligner pour le moment 18 et, ainsi, de pouvoir lancer le système auprès des usagers. La constellation finale, qui doit comprendre 30 satellites, devrait être opérationnelle en 2020. Galileo offrira alors une couverture complète de la Terre et sera totalement indépendant des autres systèmes de géolocalisation [1], avec lesquels il complète pour le moment son service dans les zones non couvertes.
Le système européen, qui intègre les dernières avancées technologiques, offre une qualité supérieure en termes de précision (de l’ordre du mètre) et, parmi les nouveautés, comprend la datation du signal qu’il est le seul à offrir. Avec le paiement d’un supplément (le système sera gratuit par ailleurs), il sera même possible d’avoir une précision de l’ordre de quelques centimètres. Un service que l’on imagine déjà très utile pour l’ensemble des objets connectés et des véhicules autonomes. Galileo permettra également de visualiser, n’importe où, un appel de détresse, ce qui facilitera les opérations de recherche et de sauvetage.
En se dotant de son propre système de navigation, l’Europe acquière une autonomie stratégique cruciale et entend bien s’en servir pour favoriser l’émergence d’applications innovantes dans de nombreux secteurs.
[1] L’Américain GPS, le Russe Glonass ou le Chinois Beidou