La Garde royale ayant été organisée, il est constitué une brigade d’artillerie commandée par le maréchal-de camp Digeon, secondé par le lieutenant-colonel De Caraman, chef d’état-major. La composition de cette brigade est déterminée par l’ordonnance du 14 septembre 1815 avec :
La direction du matériel est confiée à un colonel d’artillerie qui a sous ses ordres sept employés. Les trois régiments sont cantonnés à Paris et à Vincennes.
Effectifs | Officiers | Sous-officiers et soldats | |
Régiment d’artillerie à pied | état-major | 10 | 18 |
8 compagnies | 32 | 416 | |
Régiment d’artillerie à cheval | état-major | 10 | 7 |
4 compagnies | 16 | 280 | |
Régiment du train | état-major | 6 | 6 |
6 compagnies | 12 | 384 | |
86 | 1111 | ||
1197 |
Par ordonnance du 19 juin 1816, il est créé pour le régiment d’artillerie à pied de la Garde royale, une escouade d’ouvriers composée de 16 hommes, commandée par un lieutenant en premier.
Par l’ordonnance du 27 février 1825, l’effectif de la Garde, y compris la Maison militaire du roi, est porté à 28 000 pour le pied de paix et à 33 925 pour le pied de guerre. Le corps royal de l’artillerie est alors composé :
La structure de la brigade d’artillerie de la Garde ne change pas. La direction du matériel de l’artillerie de la brigade est confiée à un second maréchal-de-camp, chargé, en outre, du commandement de l’école d’artillerie de la Garde.
L’effectif de cette brigade est alors porté à 1558 hommes, en temps de paix, et à 2822 en temps de guerre ; plus 18 enfants de troupe en temps de guerre, et 24 en temps de paix.
Effectifs | Pied de guerre | Pied de paix | |||
Officiers | Sous-officiers et soldats | Officiers | Sous-officiers et soldats | ||
État major de la brigade [1] | 2 | 0 | 2 | 0 | |
Régiment à pied | Etat-major | 13 | 32 | 13 | 32 |
8 compagnies | 32 | 800 | 32 | 560 | |
1 escouade d’ouvriers | 2 | 29 | 2 | 21 | |
Régiment à cheval | Etat-major | 12 | 10 | 12 | 10 |
4 compagnies | 16 | 412 | 16 | 340 | |
Régiment du Train | Etat-major | 10 | 12 | 10 | 10 |
6 compagnies | 12 | 1428 | 12 | 486 | |
Totaux | 99 | 2723 | 99 | 1459 | |
2822 | 1558 |
Vincennes est pendant toute la Restauration le quartier général de l’artillerie de la Garde Royale.
Une batterie à cheval, relevée tous les trois mois, est de service avec la brigade de cavalerie de la Garde pour la surveillance de la résidence du souverain.
Deux batteries à pied sont attachées à la division d’infanterie de la Garde de service ; et sont relevées tous les trimestres.
Ces troupes, pendant leur service à Paris, reçoivent un supplément de solde spécial et sont casernées à l’École Militaire.
[1] sans compter les deux maréchaux de camp