Avec l’investissement de Metz et le désastre de Sedan, l’essentiel de l’artillerie de campagne française est perdue début septembre 1870.
Néanmoins, dans le cadre du gouvernement de la défense nationale qui décide de continuer la guerre, de nouvelles armées sont levées et l’artillerie de campagne peut être reconstituée. Ce redressement est lié à l’emploi de pièces de marine, l’utilisation de pièces de montagne, à la modernisation des vieilles pièces (de 8 et de 12) et aux constructions nouvelles dont la pièce de 7 de Reffye. Les arsenaux permettront aux dépôts des régiments de mettre sur pied de nombreuses batteries. Le redressement des armées françaises après le désastre de Sedan a contribué au prolongement de la résistance en encadrant les unités hâtivement constituées de la Défense Nationale, réminiscence des dernières campagnes napoléoniennes.