Alfred Perot, polytechnicien, professeur à l’école polytechnique et sous-directeur de l’Observatoire d’astronomie physique de Meudon, estime que l’utilisation de cornets acoustiques peut améliorer la « portée » d’une écoute. Il imagine en 1916 le goniomètre acoustique appelé aussi T.M. (pour Télégraphie Militaire). Le capitaine Baillaud le rejoint dans ses travaux.
C’est le premier appareil d’écoute qui permet de localiser simultanément en azimut et en site et qui nécessite deux opérateurs. Les cornets sont couplés deux par deux afin d’augmenter l’intensité du signal sonore reçu.
Vingt appareils sont commandés : dix pour le C.R.P. et dix pour les Armées [1]. Ils sont peu utilisés car cet appareil est sensible aux bruits parasites, et est même dangereux si des canons tirent à proximité. Ces défauts sont rédhibitoires, et le capitaine Baillaud oriente ses recherches vers le paraboloïde.
[1] Source : « La D.C.A. de ses origines au 11 novembre 1918 » par le chef d’escadron Lucas 1932.