Au début de la guerre franco allemande, 4 batteries d’artillerie de la marine sont destinées à faire partie de la division destinée à agir au Danemark sous le commandement du général Trochu.
Après les premiers revers, 3 de ces batteries font partie de l’armée de Châlons, à la réserve d’artillerie du 12° corps.
Pour renforcer la place forte de Paris, le régiment d’artillerie de la Marine est présent avec 16 batteries, dont 5 montées et 2 à pied. Il fournit aussi un grand nombre d’officiers pour l’artillerie de terre.
De plus, des batteries et des détachements s’élevant au nombre de 28, furent organisés et combattirent en province avec les armées de la République.
Le Régiment d’artillerie de la marine a donc fait des efforts considérables pendant la guerre de 1870-1871, puisqu’il a pu mettre sur pied 47 batteries ou détachements. Dans son "Histoire de l’artillerie française", le général Susane écrit : "L’artillerie de marine est une ressource précieuse pour les moments difficiles et que l’on doit se réjouir de posséder comme réserve et appoint".