Monsieur le ministre,
La Fédération Nationale du Repérage ressent à son prix l’honneur que vous lui avez fait en acceptant, très spontanément, de présider cette solennité de notre Cinquantenaire, vous qui êtes investi de la haute responsabilité du ministère des Armées.
Votre présence signifie pour le Repérage, si vous nous autorisez à penser ainsi, une consécration pour le passé, une sympathie pour le présent, une confirmation pour l’avenir ; nos camarades d’active et de réserve, toujours étroitement unis, vous prient d’accepter l’hommage de leur reconnaissance.
Nous remercions le général Frison, chef de votre Cabinet militaire, et M. Nivet-Doumer, de votre Cabinet civil, d’avoir su se faire nos interprètes auprès de vous.
Nous saluons M le préfet Laborde, directeur du Cabinet de M. le ministre des Anciens Combattants, et son collaborateur M. Morette, inspecteur des Finances ; leur présence rappelle que le Repérage en guerre est exercé sous le feu par des combattants, avec le même courage et, hélas ! avec les mêmes pertes que chez les artilleurs du canon.
Messieurs les généraux,
Nous sommes émus de vous voir honorer de votre présence cette cérémonie, en si grand nombre, vous, nos grands chefs militaires :
Nous vous remercions avec déférence, ainsi que :
Et ceux qui se sont faits représenter :
Et nous vous reconnaissons avec joie, vous tous, si nombreux aussi, qui êtes nos chefs directs ou qui le fûtes naguère, à Saint-Cloud ou à Thionville, à la 1ère Région militaire ou à la 6ème ; nous sentons avec vous combien vous êtes des nôtres et nous vous associons dans une affectueuse gratitude autour du général Perrotat, ancien inspecteur de l’Artillerie ; grâce à vous, le protocole s’évanouit ; au signe du prestige vous enlacez le signe de l’amitié.
Nous accueillons avec faveur le colonel Gabriel et le colonel Debruge, du Repérage belge ; le Repérage belge s’organisait en même temps que le nôtre, en 1914, sous l’impulsion du mathématicien Jean Errera, correspondant de l’Institut de France, et nos unités collaboraient sur le front de l’Yser.
C’est un réglage son sur son du Repérage belge qui permit, le 17 octobre 1918, de faire détruire par un groupe français d’A.L.G.P. une " Grosse Bertha " de 380 qui bombardait Dunkerque ; cet anniversaire demeure la fête annuelle du Repérage belge, où les Français gardent une place de choix.
J’ai plaisir à saluer ici un parterre précieux de dames, précieux par ses couleurs chatoyantes et, plus encore, par la chaleur de son amitié ; nos Repéreurs ont si bien fait pénétrer leur foi dans leur vie familiale que leurs épouses et leurs filles se sont plu à affronter le feu de cinq discours avant d’animer de leur bonne grâce courtoise la réception où elles seront reines ; je dépose à leurs pieds nos hommages affectueux.
Quant à vous, chers Repéreurs du passé et du présent, vous allez évoquer vos souvenirs et remercier avec moi de tout cœur les trois orateurs qui ont accepté de retracer, avec des tours divers, les trois tranches de vie de notre Cinquantenaire, trois orateurs " bien des nôtres :
