De l’allemand « Drohne » et de l’anglais « drone », qui signifient bourdon, le terme de « drone » désigne une large palette d’appareils volant sans équipage. Difficiles à distinguer, ils peuvent néanmoins être classés en trois grandes catégories suivant leurs missions [1] :
Le principe de ces derniers est le même que celui des avions d’observation - transport d’un appareil de détection, d’un capteur, par voie aérienne, au-dessus de la zone ennemie - à la différence près qu’ aucun pilote humain n’est embarqué à bord du vecteur.
Le cloisonnement entre ces différentes familles de drones n’est pas étanche. Certains appareils peuvent effectuer à la fois des missions de reconnaissance et de combat armé ; d’autres, le R 20 par exemple, sont des engins-cibles transformés en drones de reconnaissance. Le mode de navigation, que l’on a longtemps considéré comme un critère de distinction entre les machines passives (entièrement programmées) et les machines actives (télépilotées à partir du sol ou d’un autre vecteur aérien) n’est plus discriminant. Certains drones sont programmables, la famille des CL notamment, mais peuvent posséder un système de guidage à distance pour la phase de récupération.
[1] Les drones français de l’IFOR - Brève histoire des drones de reconnaissance, R.A.I.D, n° 125, oct. 1996