La composante surveillance et acquisition de l’artillerie met en oeuvre aussi des radars de surveillance terrestre. C’est le 6ème RASA (dernière garnison Phalsbourg) qui mettait en oeuvre cette catégorie de radar, mais on en trouvait aussi au niveau de l’artillerie divisionnaire (BAD).
Les premiers matériels français, servis dès le début des années 1960 (et notamment en Algérie), sont les matériels de la série DRMT (1A et 2A).
Ils seront remplacés par des RASIT [1], dont la technologie est proche des radars RATAC qui équipent les régiments d’artillerie sol-sol. Le 6ème RASA était doté d’un RASIT tropicalisé [2] pour être engagé sur les théâtres exotiques...
En 2016, c’est le radar MURIN « Moyen de surveillance Utilisant un Radar d’observation des Intervalles » qui est sélectionné pour répondre à un besoin urgent d’autonomie, d’ergonomie et de portabilité.
Dans le cadre du PLF 2018, il est envisagé de se doter d’une première tranche de ce matériel intégré sur un véhicule Scorpion (VBMR léger) et plus spécifiquement sur un Griffon, pour la version VOA (véhicules d’observation de l’artillerie). [3]
On peut envisager une première projection vers 2019...
[1] radar de surveillance des intervalles du terrain, également déployés dans les escadrons d’éclairage divisionnaire - EED
[2] le 35ème régiment d’artillerie parachutiste aussi
[3] Il y aura aussi une version aérolargable pour le 35è Régiment d’artillerie parachutiste.