Il profite de tous les perfectionnements du 75 : bêche de crosse, frein à longue course, coulissement sur l’essieu. Sa munition comporte obus et douille séparés.
Par raison d’économie, son tube est celui du 155 C modèle 81 de Bange (obus de 43 kg - portée de 6 000m). Le tir sous grand angle posant un problème d’espace au-dessus du sol pour le recul, un dispositif permet de faire varier le freinage avec l’inclinaison du tube : le recul, de 1,40m à l’horizontale, est de 0,90 m sous 600. Les tourillons sont placés près de la culasse, ce qui amène à compenser le porte-à-faux par un équilibreur. La culasse s’ouvre pendant le recul et se verrouille en bandant un ressort ; déverrouillée, elle revient en avant en refoulant le projectile et sa douille. Pour la route le canon est décomposé en 2 fardeaux, les voitures chargées pesant chacune 2000 kg.
Le 155 Rimailho est au point en novembre 1904 et le président du Comité propose qu’il soit adopté sous le nom de 155 C modèle 1904 T.R. [1]. Le ministre approuve en juin 1906.
Calibre (mm) | Longueur du tube en calibre | Masse en batterie (kg) | Masse en ordre de (kg) Transport | Vitesse initiale Vo (m/s) | Masse de projectile | Portée max (m) | Portée efficace (m) | Cadence de tir | Observations |
155 | 15,5 | 3200 | 2500+2750 | 2 voitures à 8 chevaux | 281 | 43 | 6280 | 4cp/mn 40c/h | Même tube que 155 C mle 1882 du système de Bange |