Considérations générales :
Caractéristiques principales :
tractable par véhicule léger ;
Dès la fin de la 2° GM le mortier de 120mm Tracté Mle 1944 partira équiper les artilleurs en Indochine.
En 1949 sort un modèle très ressemblant, le mortier de 120mm T Mle 1949, qui, lui, va servir en Algérie [1], principalement dans les unités de barrage aux frontières et en double dotation pour les unités paras.
Après ce conflit la double dotation avec ce modèle de mortier va plus ou moins survivre dans les régiments d’artillerie parachutistes et des troupes de marine ; elle va retrouver un nouvel élan avec l’arrivée, au début des années 1980, du mortier Brand de 120mm RTF1, aux qualités nettement supérieures, qui en font un outil opérationnel très moderne ; ( R veut dire rayé, T veut dire tracté).
A partir des années 2000 avec le recentrage des Armes sur le cœur de métier pour réduire les effectifs, la double dotation, avec ce modèle de mortier, va se généraliser à toute l’artillerie sol-sol.
Auparavant ce sont les fantassins, qui utilisaient ces armes, dans les sections de mortiers lourds (SML).
[1] Observation du Colonel Roger Bonijoly : Le mortier de 120 mm armait les sections de mortiers lourds des bataillons d’infanterie. L’artillerie n’en possédait pas, sauf l’artillerie para. Sur le barrage, les mortiers étaient dispersés dans les sous-quartiers comme matériel de position pour la défense rapprochée, le plus souvent servis par des soldats des services (cuisiniers, secrétaires, etc...). Mes efforts pour regrouper la section du 12ème BCA ont été vains, surtout en raison des mentalités.