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Les combats autour d’Amiens des 72 et 73è RA (1940).
 

Campagne de 1939-1940

Au nord-ouest d’Amiens, la 3è DLC relevée sur la Somme, dans la nuit du 4 au 5 juin, par la 5è division coloniale, lui laisse son artillerie, le 72è RA. L’attaque allemande du groupement blindé Von Kleist débouche le 5 juin au matin et son 14è corps progresse au sud de la rivière. Un groupe de 75 du 1er groupe du 72è RA, les "volants" du chef d’escadron Pouyat, s’est préparé à les recevoir. Lorsque les allemands attaquent, dans la région du Quesnoy-sous-Airelles, 38 de leurs chars sont détruits par le groupe Pouyat, dont 19 par la seule batterie du capitaine Vandaele enhardie par un succès antérieur de même nature, le 17 mai, à Sissonne. Ce résultat exceptionnel est payé de la perte de la moitié du personnel et du matériel du groupe [1].

De son côté, le 73è RA, unité organique de la 2è DLC, appuie de la même façon la 4è DRC du colonel De Gaulle, devant Abbeville.

[1] Ce fait d’armes du 1er groupe du 72è régiment d’artillerie a été cité dans le communiqué officiel français du 8 juin 1940.


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