Article rédigé à partir de l’Histoire de l’artillerie française, de la documentation du Musée de l’artillerie et inspiré d’un ouvrage du Comité pour l’histoire de l’armement terrestre (COMHART). Les illustrations sont de l’adjudant-chef Thierry SIMON, du musée de l’artillerie.
L’armement des ouvrages est installé dans des tourelles, casemates et cloches. Il comprend :
La mise en place des feux est assurée par des moyens optiques d’observation et de tir : périscopes, lunettes, appareils de pointage.
Les ouvrages ne sont pas dotés de moyens propres de défense antiaérienne. Les matériels sont communs aux deux zones de fortifications du nord-est et du sud-est, à l’exception de trois types de canons spécifiques des ouvrages de la frontière des Alpes : les canons de 75 mm Mle 31 et Mle 33 de casemate ainsi que les canons de 155 mm Mle 1877 de Bange des tourelles du fort du Vieux Barbonnet.
Cet article limite son intérêt à l’artillerie d’ouvrage puis à son armement antichar.
La portée max. de ces matériels est de 12km (9km pour tubes raccourcis). D’autre part, dans un souci d’augmentation de la cadence de tir, une culasse semi-automatique a été adoptée en 1937/1938 pour une partie des canons de 75mm Mle 32 et Mle 33. [4]
Pour en savoir plus nous vous recommandons ce site sur l’artillerie de la ligne Maginot, à cet endroit.
[1] la portée est ajustée en jouant sur un évent et en variant les charges
[2] tous les modèles de forteresse tirent les cartouches du canon de 75/97 à l’exception du canon de 75mm Mle 31 qui ne peut tirer que les projectiles spécifiques.
[3] montage spécifique du sud-est) avec un tube identique à ceux du 75/97 mais raccourci de 30cm environ.
[4] Les autres matériels restant équipés de culasses d’origine de type Nordenfeld.