L’AN/TPS 1 est une radar de guet à impulsions mis en service dans les armées françaises dans les années 1950 et permettant de détecter aux moyennes et grandes distances des objectifs aériens afin de pré alerter les unités de tir.
incorporée dans le cornet d’émission
L’armée française s’est dotée du AN/TPS D, puis de l’AN/TPS 1E.
Ce radar d’origine américaine a été conçu par la firme RAYTHEON en 1947. En 1953, la firme italienne MICROLAMDA obtient l’exclusivité de sa fabrication sous licence. Il y eu les versions A, B, C, D et E.
Sa nomenclature signifie :
A : Army
N : Navy
T : Transportable par voie terrestre
P : pour radar
S : pour détection distance et azimut, recherche
1 D : version 1 D
Caractéristiques :
La France achète en 1953 une centaine de radars AN/TPS 1/D qui équiperont les unités antiaériennes canons mais aussi l’Armée de l’Air.
En Algérie, afin de pouvoir détecter, intercepter et éventuellement détruire tout aéronef susceptible de larguer des armes ou du matériel au profit de la rébellion, l’armée de l’Air déploie des moyens de surveillance, (activés pendant la journée seulement, compte tenu de l’absence de chasseurs de nuit) sur la frontière algéro-tunisienne. Ce sont les Stations Radar de Campagne (SRC) équipées de radars ANTPS/1D de Djidjelli, Bône, Aïn Beïda, Bir el Ater, Biskra et M’sila.
Ce radar sera en dotation dans les groupes d’artillerie antiaérienne lourds équipés de canons de 90 mm et les groupes d’artillerie antiaérienne légers équipés de canons de 40 mm. Un peu plus tard il équipera aussi les régiments HAWK. Les B.C.S [1] (ou plus tard B.O [2]) des unités sont dotées de deux AN/TPS 1 .
En 1966, l’Établissement Annexe du Matériel Radar de Pontoise modifie l’AN/TPS 1 D et le transforme en AN/TPS 1E .
L’ensemble radar AN/TPS 1 D ou E comprend :
Différences entre l’AN/TPS 1D et l’AN/TPS 1E :