Ce radar (origine USA) est le successeur du SCR 584 est conçu avant la fin de la seconde guerre mondiale. Il fut utilisé avec succès en Corée.
Caractéristiques techniques :
Fonctionnement
Le principe adopté peut être qualifié de dynamique. Pendant la recherche systématique, le radar balaie alternativement un secteur d’ouverture maximal de 800 millièmes. Le radar doit être placé pour une petite partie derrière un masque car il n’est pas pourvu d’un dispositif d’élimination des échos fixes. Une fois pointé, le radar assure la poursuite automatique du projectile. Ses coordonnées (altitude, distance horizontale, gisement) sont enregistrées sur une bande de papier à déroulement constant. Connaissant les coordonnées de plusieurs points, on détermine un coefficient d’extrapolation qui permet de reconstituer la trajectoire. Les repéreurs se contentent de restituer le début de la tranche ascendante qui donne la position du mortier par intersection avec le sol.
Mission
Marge d’erreur
La précision de localisation d’un mortier est de 30m. Plus le site de l’aérien est faible, et plus la trajectoire à une flèche importante, meilleure est la précison.
Délai de détection 4 mn après le premier pointé.
Avantage sur le SCR :
Mise en oeuvre 45 mn à 1 heure
Acheté par la France et mis en service au IIIe/25e RA (qui deviendra le 6e GR puis 6è RA), puis en 1957 en Algérie. Après ce conflit, il sera affecté aux RALD (régiments d’artillerie lourde divisionnaire).
Voir aussi l’AN/MPQ4A plus moderne.
[1] Radar de trajectographie anti mortier de portée pratique entre 7 et 9 km.