A cette époque coexistent les machines de guerre romaines et les médiévales. Le Siège de Marseille en 49 par César témoigne de la présence de catapultes, balistes et trébuchets...
Avancées techniques
La poudre se diffuse en Europe. Une artillerie « légère » à feu apparaît, avec des armes portatives ; le bâton à feu, l’arquebuse. C’est aussi la naissance de l’artillerie de « bataille à feu ».
Les projectiles sont de forme et de matériaux variés. On emploie des métaux coulés pour la fabrication des pièces et des boulets.
On trouve des bouches à feux en fer forgé, à chargement par la culasse puis par la bouche.
On pratique le tir tendu ou le tir courbe.
Repères historiques
Les conflits représentatifs de cette période sont la Guerre de Cent ans, pendant laquelle on se livre à la défense et à l’attaque des installations fortifiées. Les fortifications en bois sont abandonnées à la naissance du château fort à la fin du Xème siècle.
La Bataille de Castillon, 1453, marque la fin de la guerre de Cent ans. Cette période marque aussi le déclin de la chevalerie.
Conséquences en organisation
Les chantiers de fabrication de l’artillerie sont itinérants, travaillent au gré des besoins. La fabrication est souvent unitaire. Les organisations restent anciennes, on utilise du personnel de circonstance avec des matériels hétéroclites.
On assiste à la mise sur pied d’une artillerie mobile en 1440.
Conséquences sur l’emploi
On fait de l’artillerie des emplois circonstanciels sous les ordres de « maîtres de l’artillerie » : Sont alors pratiqués : le tir courbe incendiaire, le tir de plein fouet contre les parties vulnérables des fortifications et une mise en œuvre empirique et l’utilisation d’une artillerie groupée.
Matériels représentatifs
Les matériels représentatifs sont : les bombardes, les couleuvrines, les carreaux, viretons, etc....
Les pièces intéressantes : le canon à culasse du XVème siècle, la chambre à feu en fer du XVème siècle.