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Certains s’en souviennent peut-être, il y a quelques temps, j’avais écrit dans "LES SIOUX" (NDLR : N°178 de décembre 2000) un court article sur les nouveaux repéreurs dans lequel j’assimilais, sans le dire, le repérage et la surveillance du champ de bataille. Aujourd’hui, je voudrais préciser, dans l’article qui suit, mes idées sur la problématique du repérage dans les armées modernes. En effet, La FNR (Fédération Nationale du Repérage) a pour but de rassembler les amicales des unités de repérage, alors que plus aucune unité actuelle (sauf cas particulier) n’utilise ce vocable pour définir sa mission. Il semble donc que soit venu le temps de préciser et de moderniser les choses et d’éclaircir les idées.

Dans un premier temps, je rappellerai, en remontant le temps sur les conflits passés, la définition du repérage tel qu’on l’entendait à l’époque des batteries du même nom puis j’essaierai de traduire ce terme en langage opérationnel moderne, en m’appuyant sur des études ou des réflexions opérationnelles plus récentes, et enfin je ferai des propositions sur ce qui tient lieu aujourd’hui de repérage et sur un changement éventuel de l’appellation de la fédération qui impliquera peut-être de nouveaux liens à organiser et une nouvelle présentation du bulletin "LES SIOUX", tenant compte de l’appellation des unités auxquelles appartiennent les amicales fédérées.