Matériels d’artillerie > 03- Matériels anciens > 27- Le matériel à partir de 1990 et les années suivantes. > 273- Systèmes de surveillance et d’acquisition >
139- Le mini drone DRAC
 

Le DRAC

Drone de Renseignement Au Contact

(JPG)

Les jumelles déportées du fantassin

Le DRAC (livré en 60 systèmes) est mis en œuvre par l’armée de Terre depuis 2008.

Le 61°RA à l’instar des Batteries de Reconnaissance de Brigade (BRB [1]) commence à être doté de mini-drones DRAC, d’abord au titre de centre de formation drones (CFD) de l’Armée de terre, puis dans une optique opérationnelle en complémentarité avec les capteurs spécifiques à la Brigade de renseignement.

(JPG)

Le drone de reconnaissance au contact (DRAC) est un moyen d’observation destiné à collecter des informations, de jour comme de nuit, en temps réel sur une profondeur d’une dizaine de kilomètres tout en s’affranchissant des masques naturels. Le système est à la fois rustique et performant. Un système DRAC se compose de deux vecteurs aériens, de deux consoles de suivi et d’exploitation de mission, de deux capteurs jour et un de nuit.

(JPG)

Il est mis en œuvre par une équipe de deux hommes. Le vol et l’atterrissage se font en mode autonome (aucune expérience d’aéromodélisme requise). Faciles d’emploi et de mise en œuvre, de masse et d’encombrement réduits, ils permettent d’envisager la réalisation de missions avec une grande souplesse et des cycles de coordination et de décision courts.

Caractéristiques numériques

  • Envergure / Longueur : 3,40 m / 1,54 m
  • Masse : 8,4 kg (9,2 kg avec les nouvelles batteries)
  • Vitesse : 60 à 90 km/h
  • Endurance : 1 heure 15
  • Hauteur utile de vol : 100 m à 300 m
  • Vol par vent : inférieur à 15 m/s.
  • Altitude de décollage : 0 à 2 500 m
  • Niveau sonore : détectable de 0 à 300 m
  • Portée des liaisons : 10 km maximum à une hauteur de 500m
  • Masse charge utile : 1,5 kg

Caméra jour :

  • Véhicule
    • Détection : 1500 m (et 700 m pour un homme)
    • Reconnaissance : 700 m
    • Identification : 400 m

Caméra nuit :

  • Véhicule
    • Détection : 400 m (et 250 m pour un homme)
    • Reconnaissance : 200 m
(JPG)

Les images, transmises par voie hertzienne, sont enregistrées sur support numérique et peuvent être envoyées au chef de section pour leur traitement, ou à la chaîne renseignement pour exploitation.

x

Le DRAC donne, au chef interarmes, le renseignement en images sur les activités ennemies dans sa zone d’intérêt immédiat, en temps réel et jusqu’à une distance de 10km. Ainsi il peut surveiller une zone ou surveiller des axes et sites sensibles. Il sert aussi à acquérir des objectifs, d’opportunités ou planifiés, à observer un tir et évaluer les dégâts. Enfin il peut renseigner en temps réel sur l’engagement des troupes du groupement interarmes.

Le DRAC peut aussi être engagé dans le cadre de calamités naturelles (cyclones, inondations, ...) pour renseigner sur les dégâts dans les zones difficiles d’accès et pour les reconnaissances d’itinéraires.

La vidéo qui suit montre le DRAC dans son cadre d’emploi : la brigade, avec son véhicule de mise en œuvre : le PVP. (réalisée avec le concours du 68è RAA).



Le visiteur intéressé par la techniques des drones est invité à visiter le site de la société SAGEM. Il y trouvera tout sur les capacités des systèmes actuels ou à venir.

Retour aux Systèmes d’acquisition

[1] 8 batteries réparties dans les régiments d’artillerie sol-sol des brigades : 1er, 3è et 11è RAMa, 1er et 40è RA, 68è RAA, 35è RAP, 93è RAM


____________

Base documentaire des Artilleurs