Le système de Gribeauval (1765-1815)
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Avec le plan Gribeauval, l’artillerie allait se transformer en une arme d’accompagnement dans les combats de l’infanterie et de la cavalerie. Les canons de même calibre que ceux de Vallière sont plus légers et sont alors plus aptes au mouvement. Ce qui n’était pas le cas de ceux de Vallière, plus adaptés à la défense de place et au siège.
A son retour d’Autriche où il étudie les techniques adverses, le colonel Gribeauval, alors promu inspecteur de l’artillerie par Louis XV, réforme fondamentalement les techniques et l’usage du canon, améliorant les performances globales du tir.
Voilà ce qui définit le système Gribeauval :
"Tout se tient dans un système d’artillerie : calibre, longueur du tube, système de pointage, affût, munitions, voitures de réapprovisionnements et une lacune dans l’une des parties compromet le fonctionnement de l’ensemble." Cette notion de système est totalement neuve. Pour parvenir à mettre en œuvre son principe, Gribeauval doit bousculer les habitudes, les corporations et les arsenaux. Son système repose sur quatre piliers :
On assiste alors à une grande amélioration des performances globales au tir. Pour autant la portée peine toujours à dépasser les 500 mètres.
Matériels présentés
En vitrines :
Dioramas :
En 1809, l’armée de Napoléon et ses alliées italiennes et bavaroises écrasent les troupes autrichiennes à Wagram.
"Succès tactique, stratégique et politique, Wagram est une victoire interarmes au cours de laquelle la décision a été emportée grâce à l’emploi massif de l’artillerie, réunie dans une grande batterie de 102 canons. Parce qu’elle illustre à merveille l’âme de l’artillerie, faite d’imagination canalisée, de puissance de la volonté affirmée et d’efficacité de la compétence partagée, la bataille de Wagram est devenue le combat de référence de l’Artillerie. Son anniversaire est donc naturellement l’occasion de la fête de tradition de l’Artillerie."