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3- Le canon classique français (1560-1760)
 

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Le canon classique français (1560-1760)

  • Le canon classique français
  • Le système Vallière
  • La bataille de Fontenoy 1745

Le canon classique français

Une nouvelle artillerie pour le roi : le canon classique français qui devient "l’ultima ratio regum" (le dernier recours du roi). Pendant cette période qui dure près de deux siècles, les rois conduisent des guerres de religion et de succession (aux trônes d’Espagne et d’Autriche). Ce sont plus des guerres de siège qui sont livrées pour renforcer les frontières, avec l’exemple démonstratif du siège de Besançon. L’artillerie de la Renaissance s’est transformée, en abandonnant faucons et fauconneaux jugés inefficaces et se dotant de deux nouveaux calibres : les canons de 12 et de 24. L’artillerie du corps de siège comprennent alors des canons de 24, 16, 12 et 8. Les canons gagnent alors en puissance grâce à des normes qui corrèlent les dimensions et les poids du canon, du boulet et de la quantité de poudre. Le soin apporté à la fabrication des canons et aussi poussé que celui des cloches. Les décorations et gravures externes en sont la preuve. Ce sont des œuvres d’art.

Matériels présentés :

En vitrine : Mise en batterie d’un canon de 12 (modèle pédagogique d’époque)

Le système Vallière

C’est la Réforme de Vallière qui donne à l’artillerie une organisation moderne, le Corps Royal d’artillerie, voulue par Louis XIV et qui organise l’instruction dans les Écoles d’artillerie. L’artillerie devient une arme à part entière, comme le sont déjà l’infanterie et la cavalerie.

La bataille de Fontenoy 1745

La bataille de Fontenoy 1745 illustre les avancées de l’artillerie à la fin de cette période.

A Fontenoy, les artilleurs manœuvrent pendant la bataille et permettent la victoire. L’artillerie n’est plus une arme statique mais elle s’intègre au combat avec l’infanterie et la cavalerie. La mobilité, permise par des canons issus de la réforme de Vallière, devient un atout qui annonce un changement dans l’emploi de l’artillerie de campagne.

Seul le feu de l’artillerie permet de reprendre l’avantage sur un adversaire, loin encore de manœuvres tactiques subtiles, essaient de s’imposer par la masse.

Mais le bénéfice de ces réformes va trouver ses limites en fin de période, face aux progrès réalisés en Prusse qui vont mettre en opposition l’héritage du fils de Vallière avec les nouvelles expériences de Gribeauval.

Eléments de navigation

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Amis du Musée de l'Artillerie à Draguignan