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1- Naissance de l’artillerie (1324-1453)
 

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Naissance de l’artillerie (1324-1453)

  • L’ancêtre du canon : la névrobalistique
  • Les premières bombardes : la proto-artillerie
  • La bataille de Castillon 1453

L’ancêtre du canon : la névrobalistique

Le Moyen-âge est la période charnière entre l’Antiquité et la période moderne dans l’histoire de l’artillerie. Archimède de Syracuse (mort en 212 avant Jésus-Christ) était connu comme inventeur de machines de guerre, capables de lancer des projectiles de toutes natures (flèches, javelots, rochers et tonneaux enflammés) à des distances inégalées avec le seul usage de la force humaine qu’avait le chasseur à l’origine. Ces machines de guerre, sont les première armes de l’artillerie dont l’énergie provient de cordages bandés mécaniquement puis est amplifiée par des systèmes de leviers.

Vous pouvez découvrir ces machines en cliquant sur ce lien.

Elles continuent d’être utilisées après avoir connus quelques modifications

Dans les vitrines du musée sont exposées des miniatures de ces engins de guerre.

Une sorte de baliste a été reconstituée par l’amicale des médiévales de la ville des Arcs de Provence.

Les premières bombardes : la proto-artillerie

Mais bientôt en Europe une force nouvelle, qui devait changer la physionomie du champ de bataille, allait être utilisée. Cette force résidait, à l’état latent, dans un composé formé de matières simples et faciles à trouver dans la nature. Les Chinois et les Arabes, qui connaissaient depuis longtemps ce produit, ne s’en servaient que sous la forme d’engins incendiaires ou de pièces d’artifices.

Le premier usage de guerre est le "feu Grégeois", réalisé à partir d’une substance nitrée additionnée de corps gras ou résineux. C’était un moyen de destruction terrifiant. En 675, le calife Yezid vit sa flotte anéantie devant Constantinople par le feu Grégeois du Syrien Callinique. Le naphte, abondant dans les pays d’orient, était projeté à l’aide de pompes aspirantes et refoulantes dont l’usage était courant depuis longtemps.

Vers 1300, un mélange de salpêtre, de soufre et de charbon devient l’objet de recherches minutieuses : la poudre noire. Les premières expériences portent sur le perfectionnement des fusées dont la connaissance en Europe avait été probablement apportée par les Arabes, eux-mêmes instruits par les envahisseurs Mongols au début du XIIIè siècle. En effet, si l’on tasse la poudre dans un tube et que l’on y met le feu, l’engin posé à terre recule et se meut sur le sol à la façon d’un serpent. Ainsi naquit le "serpenteau", petit artifice à main muni de grenades qu’on lançait sur les défenseurs d’une brèche avant l’assaut. Ce sont les fusées qui mèneront aux canons car "la fusée est un canon qui recule, le canon constituant lui-même le projectile" (Général Susane, Histoire de l’artillerie française).

Partant de l’observation qu’il était possible, avec la poudre, de chasser en dehors d’un tube en carton des fragments de matière, il paraissait possible en renforçant le tube et en augmentant la charge, de lancer des projectiles de différentes sortes, flèches, pots incendiaires, boulets de plomb, de pierre, de fer ou de fonte. La propriété fusante et motrice que la poudre possède, quand elle brûle après avoir été tassée, avait été employée longtemps avant qu’on sût maîtriser et utiliser sa propriété détonante et projective. C’est de la maîtrise de cette dernière qui permit à la bombarde de naître.

Voir une autre histoire sur la poudre en cliquant sur ce lien.

La première bataille où l’usage de l’artillerie est déterminant :

La bataille de Castillon 1453

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Amis du Musée de l'Artillerie à Draguignan