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Insignes et historiques des formations de l’artillerie coloniale et de marine
 
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Première de couverture

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Quatrième de couverture

Préface

Le livre de messieurs J.-J. Marquet at R. Villeminey, sur les insignes et historiques des formations de l’artillerie coloniale et de marine, a le mérite de rassembler pour la première fois, d’une manière exhaustive, des éléments qui étaient jusqu’à ce jour disparates. C’est une somme de référence sur des aspects techniques.

Mais cet ouvrage ouvre également des éléments de réflexion sur les manifestations de l’esprit de corps.

Alors que l’armée de terre française est confrontée à la généralisation des unités composées exclusivement de militaires engagés et professionnels, ce dernier aspect me semble pouvoir intéresser un large public.

L’uniforme des militaires a perdu ses couleurs souvent éclatantes. Les bleus, les jaunes la garance et autres rouges servaient de ralliement et identifiait le porteur à une arme, à une unité, à un groupe. Via le bleu horizon et le kaki, l’uniforme de combat comme celui de sortie, a gagné en discrétion : camouflage et modes vestimentaires obligent ! Le besoin d’identité n’a pas pour autant disparu. Réglementaires, imposés par l’usage ou seulement tolérés, las attributs, les insignes et les détails vestimentaires ont fleuri sur nos uniformes modernes. Quoi de moins uniforme qu’un militaire français en uniforme ? Il affiche pour ses pairs initiés, sa situation hiérarchique, son métier, ses qualifications professionnelles, ses campagnes et le déroulement de sa carrière. Mais quoi de plus rassurant que cette identité ésotérique ? L’insigne d’unité est au cœur de la recherche identitaire des militaires. En deçà de l’étendard solennel, il manifeste l’esprit de corps - c(est-à-dire l’histoire du groupe, des camarades, des chefs et du cadre de vie - pour chacun de ceux qui le porte.

Les patientes recherches de messieurs J.-J. Marquet et R. Villeminey sur les insignes des formations de l’artillerie coloniale et de marine mettent en lumière des trésors d’imagination dans le conception ct la réalisation de ces symboles, du plus humble au plus prestigieux. Ainsi me semble atteint l’essentiel : la passion des Bigors pour leur arme et leurs unités. C’est cela qui me touche et pourrait au-delà du cas particulier dos Bigors, attirer sur cet ouvrage l’attention de tous ceux qui pensent que le facteur humain demeure la clef ultime du « succès des armes de la France ».

Général André Schill,
président de l’association amicale
des artilleurs de marine « Les Bigors ».






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Amis du Musée de l'Artillerie à Draguignan