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6- L’acier et l’obus (1870-1894)
 

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L’acier et l’obus (1870 - 1894)

  • 1- Evocation des canons de marine, de côte et de place du système Gribeauval, à partir desquels on démontrera l’avantage de la culasse mobile.
  • 2- Système de Reffye
  • 3- Les systèmes de Bange et Lahitolle

1- le Canon de place Gribeauval : l’ancêtre commun

Matériels majeurs présentés :

On y notera l’ingéniosité apportée pour faciliter le pointage (en hauteur et direction) et juguler le recul de la pièce tout en permettant le retour en batterie des pièces.

2- Système de Reffye

Les dernières nouveautés sont d’abord appliquées à la défense des places-fortes (culasse, rayure fine du tube, l’obus à chemise de plomb.)

Le canon de place de 24 livres est modifié en 16 livres - 138mm du système Reffye « La Bellone » modèle 1873 et son affut de siège métallique « à soulèvement » avec un système de pointage à vis..

Reffye est à l’origine du premier canon en acier et de l’adoption de la culasse Treuille de Beaulieu qui facilite le chargement du tir et augmente la cadence de tir (3cps/mn).

L’âme rayée offre la précision du tir.

L’emploi de l’obus est généralisé. Sa forme et son volume intérieur permettent d’augmenter son chargement en poudre. La portée du tir est de plus de 2000 m.

L’adoption de la fusée qui fait exploser l’obus à l’impact, ou sur la trajectoire, renforce le pouvoir destructeur des munitions.

Produits en pleine guerre et validés à partir de 1873, les canons Reffye à culasse Treuille de Beaulieu montrent la voie de l’avenir à l’artillerie française.

  • Canon de place de 16 livres, modifié en 138mm du système Reffye « La Bellone » modèle 1873 et son affut de siège métallique « à soulèvement ».

Petits modèles d’artillerie  :

  • Pièce de côte de 27mm modèle 1864-1866 échelle 1/5e.

3-Les systèmes de Bange et Lahitolle

Après 1871, de Bange et Lahitolle réalisent des prototypes destinés à moderniser l’artillerie française et à remplacer tant les canons en bronze de 1858 que ceux du système Reffye.

Emploi de l’acier dans toutes les constructions, et la généralisation de la culasse à vis.

Les deux systèmes sont assez proches, c’est donc lors d’un concours que le système de Bange l’emporte sur celui de Lahitolle grâce à sa meilleure précision.

Cette nouvelle artillerie est caractérisée par un système de culasse fortement simplifié, permettant une ouverture en quelques secondes. Le tube est rayé sur toute la longueur et utilise le même type d’obus que le canon du système Reffye.

La portée du tir est de 5.000 mètres et la cadence avoisine un coup par minute.

Les matériels du système de Bange resteront en service jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale (voire aux colonies). Certains de ces matériels sont dans les réserves du musée, en raison de leur gabarits trop importants pour être présentés dans le musée. Les canon de 120mm et canon long de 155mm ont été longtemps exposés autour du mât des couleurs de la Cour d’Honneur, du temps où l’artillerie utilisait seule le Quartier Bonaparte.

Enfin il faut souligner l’évolution importante des munitions, la mélinite (explosif brisant) remplaçant avantageusement les poudres (comme la poudre noire) jusqu’alors utilisées dans les corps d’obus ; la poudre de propulsion est aussi améliorée avec notamment la réduction de la formation de fumées qui est source de repérage par l’adversaire, ce qui évite de fait les tirs de contre batterie...

Voir cet article sur les munitions du Bange.

Matériels majeurs présentés :

Sur ces deux modèles on observera les moyens mis en place pour juguler (sans trop de succès, car les pièces plus légères en acier utilisent des charges en poudre plus véloces) le recul, avec s=des moyens de freinage sur les roues et des sabots de calage, puis une nouveauté, le frein à corde qui nous rappelle le principe du "freinage sans blocage" (ABS contemporain).

Dans la Zone Thème A : "la maîtrise des trajectoires", on peut aussi admirer une canon de Bange de 80mm de montagne de 1878.

Les conquêtes coloniales ont lieu à cette époque. Une vitrine et un diorama sont consacrés à l’artillerie de marine.

La Bataille de Tuyên Quang illustre cette période. Elle est devenue célèbre dans la légende de la Légion étrangère,

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Amis du Musée de l'Artillerie à Draguignan